Ce système, déjà en pratique aux Etats-Unis, implique que les compagnies aériennes transmettent à la police des données d'enregistrement telles que le moyen de paiement, l'adresse du requérant, celle de l'hôtel ou de la personne qui doit l'accueillir à son arrivée en France. Le Ministre de l'Intérieur souhaite que le fichier, déjà mis en place en 2006 et alimenté par certains pays comme l'Iran, le Pakistan ou l'Afghanistan, la Syrie, le Yémen et le Mali, soit élargi. Toutes les données des passagers étrangers se rendant en Europe, détenues par les compagnies aériennes, seraient concernés.
Si la Grande-Bretagne et l'Espagne y sont déjà favorables, l'Allemagne serait réticente.