Les Enfants Terribles. 3 Miam sur 5. Table testée en septembre 2009.
Montpellier, Lyon, Marseille, Orléans, Limoges, Angers…la tournée de Johnny Hallyday n’en finit pas. Seulement, notre rocker national ne fait pas uniquement ses adieux à la scène, il a aussi lâché la restauration et repris ses billes dans l’établissement qu’il possédait, le Rue Balzac. En lieu et place ? Les Enfants Terribles. Décor chic, très 8e avec moult camaïeux de mauve et taupe, parquet, moulures et cuisine ouverte sur la salle. Un décor dans lequel évolue une ribambelle de serveurs et serveuses, tous sortis d’un casting d’une agence de mannequins. La clientèle ? BCBG du quartier, légèrement blasée et en rendez-vous d’affaires. Elle chuchote et regarde davantage l’écran de son Iphone que le contenu de son assiette. Du coup, cette dernière a tout intérêt à sortir de l’ordinaire pour ne pas passer inaperçue. A la lecture de la carte, certains plats s’excusent d’être là, cœur de laitue huile d’olive citron (11 €), œuf bio cuit cocotte (9 €), pâtes à la tomate fraîche (encore heureux) et parmesan (16 €). D’autres en revanche jouent des coudes pour se faire voir et montrer qu’ils ont du répondant notamment le king crabe, avocat à la fourchette, le foie gras de canard compotée de mangues abricots et raisins ou le bar cuit sur la peau, à la perfection, et son tartare de tomates. Les goûts sont justes, les présentations géométriques et millimétrées. Du travail de pro. Evidemment, ça ne révolutionnera pas le paysage gastronomique de l’arrondissement mais avec le temps et un peu plus de chaleur, on aura peut être envie d’y retourner.
3-5, rue Balzac. 8e. Tél. : 01 53 89 90 91. Carte : de 32 et 73 €. Fermé samedi midi et dimanche. M° : George V.