Harkis, rencontre des savoirs entre différentes générations à Château-Renault…
Depuis la rencontre entre les harkis de Château-Renault et d’Orléans le samedi 26 septembre 2009, nous avons cherché à définir et à réfléchir ensemble sur la notion de mémoire collective.
Cette initiative a permis de rassembler 400 personnes et de montrer comment cet événement a façonné et façonne encore le paysage mental, social de la guerre d’Algérie et ses suites.
Cette rencontre nous a permis de travailler sur la mémoire en histoire du temps présent, les politiques de mémoire, c’est-à-dire l’analyse des actions des autorités publiques en
direction de la communauté harkie et de la valorisation de la mémoire de la guerre d’Algérie.
Les Anciens Harkis sont des témoins vivants de drames engendrés par les guerres qu’ils ont personnellement vécus. Des historiens, des chercheurs en sciences sociales ont le recul nécessaire pour produire une analyse, des enseignements, des enjeux collectifs de ces drames.
Nos associations peuvent jouer ce rôle d’acteur actif des mobilisations en faveur de la paix et des solidarités. Favoriser la rencontre et l’échange autour des savoirs détenus, c’est contribuer à enrichir la mémoire. Développer les échanges des savoirs et des expériences en faveur de la
paix, c’est créer ou faire grandir les mentalités aux mauvais coups endurés par les hommes, victimes de guerres.
Nous nous voulons moderne sous différentes formes. C’est de créer ou faire s’épanouir des relations de Citoyenneté, formidables antidotes contre les guerres et contre la montée des extrêmes. Il est d’ailleurs essentiel de permettre à la jeunesse d’être la principale partenaire dans la construction d’un avenir serein
C’est pourquoi nos associations : l’Association ADIFRA et les Harkis du Loiret ainsi que l’association Aurès-Loiret ont appelé ses adhérents, amis et sympathisants à être à l’initiative de toutes les actions rassemblant toutes les énergies convergentes en faveur de la culture de la paix et de la mémoire partagée.