On peut manger sain pour soi et pour la planète.
Manger des fruits et légumes bio ne serait donc pas seulement bon pour la planète et pour le consommateur mais aussi pour le travailleur agricole. La filière agroalimentaire fait l'objet de rapports scientifiques réguliers, à la fois pour les antibiotiques dont elle abuse dans l'élevage, les graisses qu'elle emploie dans ses plats cuisinés et la pollution qu'elle génère. La restauration collective publique devrait intégrer 20% de denrées bio d'ici à 2012. Des campus «locavores» comme celui de Toronto, au Canada, qui ne sert que des produits locaux, existent déjà. De son côté, la Mairie de Paris réfléchit à instaurer une journée hebdomadaire sans viande, sur le modèle de la ville de Gand, en Belgique. Lancé le 13 mai, le Donderdag Veggiedag fait suite à une conférence, non pas de militants de la cause animale, mais de Rajendra Pachauri, le président du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.
Pour en savoir plus on peut lire le numéro du magazine Sciences et Avenir de ce mois d'octobre 2009 et consulter le site sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com