A l'heure où l'espionnage devient un instrument étatique de recherche des fraudeurs du fisc, la CNIL réagit à l'accord en cours avec les Etats-Unis.
Autre question : Et si les 3'000 noms de la liste du ministre français du Budget Eric Woerth provenait simplement des messages interbancaires échangés ?
Un accord en cours de négociation permettrait aux Etats-Unis d'accéder aux données bancaires intra-européennes stockées par SWIFT sur le nouveau serveur installé en Suisse. SWIFT est une société coopérative qui offre aux banques un système de messagerie sécurisé (2,4 milliards de messages depuis le début de l'année). Le Président de la CNIL, qui préside également le groupe des CNIL européennes (G29), s'étonne de n'être ni consulté ni informé des termes des négociations.
via Surveillance des transferts bancaires européens par les autorités américaines : vers une remise en cause des garanties négociées ? - CNIL - Commission nationale de l'informatique et des libertés.