Pour Edouard Clamerand, assis dans le bureau du commissaire de police, le bruit de la machine à écrire que sert une demoiselle un peu trop peinte et sur le retour lui rappelle le cliquetis d'une bataille de soldats de plomb, quand tous les fantassins tombaient sous l'obus qu'il leur lançait de l'autre bout de la chambre.Le décor est brossé, la phrase file en souplesse, vous entendez le cliquetis.
Cela date de 1981, ne compte que 114 pages. Il est des plaisirs brefs de concision qui valent bien des pavés de rentrée.