Turquie-Irak : Feu vert à une éventuelle intervention militaire

Un pas de plus (prévisible) dans l’escalade : Le parlement turc a autorisé une intervention de l'armée turque contre les séparatistes du PKK dans ses bases arrière du Kurdistan irakien. Cette perspective inquiète Washington et l'Otan qui exercent de vigoureuses pressions pour que la Turquie s'abstienne de se lancer dans une opération susceptible de déstabiliser une région d'Irak jusque-là relativement épargnée par la violence. La Syrie, elle, s'est clairement rangée aujourd’hui aux côtés d'Ankara.

Ankara reprochent aux autorités de Bagdad et à leurs protecteurs américains de n'avoir pas tenu leurs promesses de mater les 3.000 combattants du PKK retranchés au Kurdistan, où ils jouissent de la solidarité de leurs congénères irakiens et profitent de la faiblesse du pouvoir central. Et les Turcs estiment de plus avoir de « cadeau » à faire aux Américains avec la perspective d'adoption par la Chambre des représentants américaine d'une résolution qualifiant de "génocide" le massacre des Arméniens à la fin de l'Empire ottoman.

Cette montée de la tension à la frontière irako-turque a propulsé le baril de pétrole à un niveau record proche des 89 dollars ! Heureusement, pour les automobilistes de l’Euroland, que l’euro est « fort »…