Je viens à peine de poster l’article sur la «votation populaire» contre la privatisation de La Poste… où j’écrivais que la revendication d’un référendum d’initiative populaire ne pouvait être satisfaite en l’absence d’une loi organique en précisant les modalités… Or, consultant à l’instant mes courriels, dont la newsletter de Libération – le point de l’actualité à la mi-journée - je suis à la fois prise de la plus noire colère – «atrabilaire» signifie : «bile noire» - et d’un accès d’ironie mordante à la lecture d’un titre qui apporte de l’eau à mon moulin : La loi sur les référendums populaires sera votée après la réforme de la Poste…
Nicolas Sarkozy et les UM/Posteurs se foutent carrément de la gueule des Français qui à une large majorité – bien supérieure à celle qui a porté Nicolas Sarkozy au pouvoir ! dixit toujours Libé : 59% des Français pour un référendum sur l’avenir de La Poste – exigent la tenue d’un référendum sur la privatisation de La Poste – appelons les choses comme elles sont ou «un chat, un chat et Nicolas Sarkozy un fripon» pour plagier un autre Nicolas (Boileau) et mensonges leurs furieux démentis, le dernier en date étant celui de Bernard Accoyer, Président UMP de l’Assemblée Nationale, cité par l’article de ce matin : quoiqu’ils en puissent dire, le changement de statut en Société Anonyme augure bien à terme d’une privatisation larvée, rampante. Tout pour les multina-tionales du COUAC/40 !
Combien de temps l’autocrate s’imaginera-t-il qu’il peut continuer d’arguer des 53 % de son élection à la présidence de la République le 6 mai 2007 pour continuer à fouler aux pieds ce que souhaitent majoritairement les Français ?
Plus les jours passent et plus les mesures antisociales et antidémocratiques s’empilent, plus j’ai franchement peur pour l’état de la France en 2012. «LA FRANCE d’APRES» : un pays ravagé par la folle volonté de détruire tant le «lien social», la protection des plus faibles ainsi que de l’ensemble des salariés et retraités que l’essentiel des «contre-pouvoirs» indispensables dans un «Etat de droit» démocratique. La quasi dictature est en marche en Sarkoland.
«Le sarkozysme est une maladie intellectuellement transmissible» avais-je écrit en 2007 dans un article rageur entre les deux tours de l’élection présidentielle. Je ne saurais augurer du résultat de la future présidentielle en 2012 où Nicolas Sarkozy devrait indubitablement se représenter. Toujours est-il qu’un bon nombre de ses électeurs d’hier – notament des couches populaires et des classes moyennes – semblent aujourd’hui remis de leur «gueule de bois»… il ne leur en reste qu’un sérieux «mal aux cheveux» !
Comment faire pour s’en débarrasser ? Comment faire pour qu’il tienne compte des aspirations populaires et non des exigences des banques, des multinationales et de ses grands amis, grosses fortunes du COUAC/40 ? J’avoue ne pas connaître la réponse, sans doute pas plus que la plupart de ses contempteurs autrement plus «zinfluents» que mémé Kamizole et pour n’en rester qu’aux médias : Libération, Marianne, Bakchich, Mediapart, Vendredi.
«Pourrir la vie» à ce «Sarkonapale» qui vit à l’Elysée comme un nabab, se contrefichant comme de sa première chemise de la «France qui souffre» - sauf de temps à autres dans des discours, son occupation favorite ! –qui n’a d’égards que pour le fric et ceux qui le possèdent.
Que la votation du 1er octobre 2009 soit le lancement du «SARKOTHON» de la démocratie et des libertés publiques !