Mardi je reste sur ARTE pour La bohème en banlieue. Le célèbre opéra de Puccini est présenté en direct de Berne, dans une version modernisée, au pied des HLM. Je ne suis pas fan, pour ne pas dire plus, des versions « modernes » pour les opéras et là encore j'ai du mal à entrer dans le jeu. Si les thèmes sont éternels et donc naturellement transposables d'une époque à une autre, le mode - ici l'art lyrique - est trop éloigné à mon sens de notre temps pour que je puisse vraiment adhérer au projet. Mais la musique reste la musique et l'interprétation était correcte. Le réalisateur avait bien fait de choisir Berne, car aux pieds des HLM de La Courneuve j'ai bien peur que le spectacle n'ait dégénéré en pugilat.
Mercredi la soirée ne pouvait qu'être foot avec Real Madrid/Marseille sur TF1. Une première heure prometteuse pour les enfants de la
Jeudi à 20h35 j'étais sur Virgin 17, comment ça Virgin 17 ? Mince ! Moi-même je ne me rappelais plus que je captais cette chaîne tant ses programmes sont insipides. Pourtant ce soir il y avait un film de Stephen Frears, The van datant de 1995. On ne présente plus le réalisateur anglais et j'avais vu le film au cinéma à l'époque. Une comédie douce amère où deux chômeurs irlandais retapent un vieux camion pourri pour se lancer dans la vente ambulante de fish and chips. Amusant et émouvant sur un
Vendredi sur France2 nous continuons à redécouvrir les Contes et nouvelles du XIXème siècle, ce soir un texte de Zola Emile, Pour une nuit d'amour. Un employé de poste (Thierry Frémont), timide et boiteux, poète à ses heures tombe amoureux de sa belle voisine bourgeoise (Mathilda May). Alors qu'elle se prépare à épouser un comte, elle tue accidentellement son amant et demande au postier de la débarrasser du corps en échange d'une nuit d'amour. Une excellente soirée grâce à cette adaptation servie par des acteurs remarquables, en plus des cités précédemment, Tsila Chilton était véritablement épatante dans le rôle de la vieille tante de Mathilda May, machiavélique et nostalgique de ses jeunes années dissolues.
Samedi un peu avant 20h sur Direct8 un nouveau volet du documentaire Les déménageurs de l'extrême. Le principe de l'émission consiste à nous montrer cette pratique assez courante aux USA, le déplacement de maisons sur des véhicules adaptés. La semaine dernière il s'agissait d'églises ( !) qui étaient déplacées et cette fois de manoirs. Toute l'opération est filmée en détail et on nous montre son déroulement intégral en séquences de plans accélérés et d'images de synthèse expliquant exactement ce qui se passe (jeu des forces, frôlement au millimètre des obstacles rencontrés sur le trajet etc.) Instructif et impressionnant. Timing impeccable ensuite pour enchaîner sur ARTE avec Les Tudor. Ce soir la peste a fait une entrée remarquée. Quand je dis la peste, je parle de la maladie, et non d'Anne Boleyn. Des milliers de morts, Le cardinal Wolsey et la Boleyn, touchés mais qui s'en sortent. L'annulation du mariage d'Henri VIII avec la reine prend des allures de partie d'échecs entre tous les protagonistes, roi, reine, pape et tutti quanti. J'attends la semaine prochaine avec impatience puisque ce sera la fin de cette série.
Le dimanche soir je ne me pose plus la question, pilotage automatique, je me cale sur France3 pour l'Inspecteur Barnaby, l'intrigue vit sa vie, moi la mienne, mais tout comme la musique de Mozart a un effet délassant sur l'esprit, Barnaby me plonge dans les meilleures conditions pour passer une bonne nuit. Et si le Barnaby était remboursé par la Sécu ?