Les soirées concerts deviennent rares par les temps qui courent… Cette fois, le choix fût bon : 2h30 d’électro à la sauce Rone & Wesseltoft, mode Festival d’Ambronay. Pour une ouverture, quelle ouverture ! Certains habitués ont du être surpris (d’ailleurs ils sont passés 5 minutes, et puis basta).
En intro, Rone et Bugge étaient accompagné par un accordéoniste dont je n’ai pu avoir le nom, pour une session endiablée d’electro à la française.
Puis Bugge Wesseltoft a pris les commandes, seul, coincé entre son piano (un quart de queue ?), son clavier maitre et son McBook. Entre morceaux calme au piano, avec montages de boucles en live, et expérimentations jazz rythmées, pas facile de trouver sa place, surtout dans ce lieu, avec ce public pour le moins peu expérimenté (toujours des blaireaux pour taper dans leurs mains alors qu’on leur a rien demandés, des cokeheads qui dancent – hum – au centre de la piste, mamie qui discute avec sa nièce en se croyant obligée de hurler). Enfin, c’était la règle de la soirée, il fallait faire avec.
C’est au cours de cette partie que l’on mesure la performance de Bugge : en partant de 1 ou 2 mesures, d’une simple mélodie, il arrive à nous faire un morceau complet en mois de 30s. Epatant, captivant.
Puis le dernier set, avec une partition à quatre mains entre Rone et Bugge. Et quel set ! On aurait pu croire que les deux ont joué dans le même groupe étant gamins. Samples catchy, atmosphère rêveuse, breaks, fins en apothéose : effectivement, c’est Rone qui semble tenir la barre, soutenu par un Wesseltoft discret, mais apportant sa touche de fraîcheur.
La soirée était retransmise en live sur le site d’Arte TV. Pour l’instant il n’est pas disponible en rediffusion. Espérons que ça ne traîne pas trop.
Ah oui ! J’ai bien fait de prendre mon appareil, c’était assez libre, j’ai même pu me balader au-dessus de la scène !
Voici mes deux photos préférées de la soirée. Vous en trouverez d’autres sur l’album Flickr « Ambronay ».