Non, ce n'est pas l'argent débloqué par le gouvernement pour justifier le changement de statut. C'est justement le nombre de personnes ayant décidé de voter NON au
référendum organisé sur ce début de privatisation qui ne dit pas son nom.
Déjà à droite, on grogne que cette votation n'a aucune valeur juridique, ce qui est parfaitement exact, mais c'est justement à cause d'une droite qui n'avalise pas le changement de la Constitution
qu'elle a pourtant souhaité et qui permettrait les référendums d'initiative populaire. Si c'était le cas, un vrai référendum aurait pu être organisé et je suis à peu près sûr que le résultat en
aurait été un refus de cette privatisation rampante.
Là encore, le gouvernement tente de calmer le jeu en prétendant qu'il ne s'agit pas de ça. Elle parle même de participation garantie de l'Etat dans le futur capital de l'entreprise publique par une
loi. Mais ce qu'une loi a fait, une autre peut parfaitement le défaire et on l'a vu très souvent. Sans oublier les promesses mordicus d'un ministre de l'économie appelé Nicolas Sarkozy au sujet de
la non-privatisation de GDF. Une privatisation qu'un président nommé Nicolas Sarkzoy a signé des deux mains ! Alors maintenant, ils peuvent dire et promettre tout ce qu'ils veulent, on aura
tendance à ne pas les croire. Surtout qu'il s'agit de libéraux dont le but ultime est la privatisation de tous les services publics. Comme cela passe mal dans l'opinion, on habille le concept avec
des promesses fallacieuses pour endormir le citoyen naïf.
Mais ne soyons pas naïfs. Il est bien probable que cette "votation" (je n'aime pas ce terme) n'ait aucun résultat concret. Il sera juste l'émanation de la volonté des citoyens. Une démocratie
directe qui nous fait tant défaut en France.
Dominik
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