flickr
En tant que professionnelle de la profession, je suis rarement épatée par les créations de nos concurrents. WALP est une telle sphère de créativité, de bon goût et d’exceptionnalité (bien sûr que ça existe…) que tout le reste me semble d’une banalité affligeante. En d’autres termes, un seul WALP vous manque et la publicité vous semble dépeuplée.
Pourtant, à la rentrée dernière, j’ai failli poser ma dém. Et la question se repose aujourd’hui. Elle et moi, nous nous sommes rencontrées au détour d’une page de publicité. A la télé. Je vaquais à mes occupations quand je l’ai entendue. Je me suis rapprochée de l’écran et je l’ai vu.
Elle..
J’ai du m’asseoir. Un choc visuel. Comme qui dirait une éclipse dans le soleil de la réclame. Une merguez au milieu de la choucroute. Un impact de plus de 65% d’augmentation des ventes perdu au milieu des 10% habituel. Mon ground zero personnel. Un avant. Et un après.
Je me suis retrouvée à la place de Salieri face à Mozart (Vous remarquerez l’insertion discrète et subtile pour faire de la pub pour le mèèèèrveilleux spectacle du nouvel opéra rock conceptualisé par Olivier Dahan, sponsorisé par TFbiiiip, et le Crédit Mutbiiiiip, à base de remixes trop géniaux de cet indéboulonnable Mozart tombé dans le domaine public, ça tombe bien, ça coûte plus un rond, c’est bôô faire du neuf avec du vieux)
Mais je m’égare…
En un mot, c’est…. déstabilisant. La musique. Le parti pris d’un esthétisme à la eighties ( Très en vogue en ce moment, cf La Roux). Thierry Lhermitte. Le slogan.
En fait, ça ne s’écrit pas. Ca se vit.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Et ce qui a de vraiment génial, c’est qu’implacablement, vous l’avez dans la tronche toute la journée après l’avoir vu…. Ne me remerciez pas…