Parfois, face aux éléments, face à ces océans qu’on aime tant, pourtant, on se sent dérisoire.
Pourquoi aime-t-on à ce point venir sur les grands sites ressentir sa propre insignifiance ?
Les Tas de Pois, à Camaret, impressionnent par ces cinq rochers parsemés, jetés là avec ce bout de côte, comme des éclaboussures résultats d’un geste maladroit.
Pour parvenir à les contempler, on passe du parking policé à un monde de gouffres, rochers torturés pelés hachés éclatés. Minuscule créature, on se permet de marcher sur le dos du monstre.
Certains n’ont pas hésité à braver la bête, la tatouant de graffitis qui rendent plus acceptable la dalle de béton arrivée là pour des raisons qu’on préfère oublier.
Tags plutôt inspirés, finalement, bien moins hideux que l’ensemble touristique ci-dessous… Quoi que j’aie une certaine tendresse pour les longues-vues à pièce…
(Lire sur ce blog Le Mystère des longues-vues à pièces)
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