The Rebels of Tijuana sort un premier EP 4 titres, en attendant un album prévu en mars 2010. Je regarde à droite, à gauche, et on dirait bien que les gens qui devraient nous communiquer les scoops d'importance, toute autre affaire cessante, sont payés grassement pour pas grand chose. Yahoo m'assomme de nouvelles inutiles comme le colon de Johnny Hallyday, mais pas un mot sur J'adore ce flic.
Je me suis forcé à regarder toutes les émissions de musique populaire sur le câble, le satellite, la TSF, et pas un seul animateur du criant agitato ne porte au pinacle le nom d'Alexis Kacimi, la cheville ouvrière du groupe (je le tiens pourtant personnellement pour le principal génie musical d'un périmètre allant de la banlieue lyonnaise à celle de Genève, ce qui n'est tout de même pas rien).
Pourquoi cet ostracisme ? Ma théorie du complot est la suivante : le nom du groupe leur fait peur. Mauviettes ! Eh bien, ici, on a peur de rien et on le clame haut et fort, The Rebels of Tijuana a tout pour être la big sensation du siècle à venir