Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, non, je n’ai rien oublié…
Quoi Plagia ?Non, non , vous les ramassez avec quoi vous ? Bande de procéduriers, avec vos petites mains pleines de doigts les feuilles défuntées ?
Et voilà ,le poètpoète écrit et les chacals de la plume, à l’affût, soulignent que les mots ressemblent étrangement aux paroles poétiques de Jacques Prévert ; bon, je continue avant que les terroristes de la phrase, les gardiens du verbe, les fous de la parole (écrite)… oui, je sais, les ayatollahs de la « Saint Axe », les barbus de la pointe Bic, les cardinaux du saint clavier, bon ,le con qui tue, pardon, je continue donc …
Les feuilles d’automne emportées par le vent….
Encore, quoi qui gna ?celle- là aussi ? Attendez que je finasse au moins ma ligne avant de me couper tel le rabbin Moshe dayan quand il ramène du travail à la maison, de vouloir me faire une coupe à la Louis 16, me raccourcir comme le duc de Montmorency, me vilipender par les roubignoles, me lapider de vos crachats linguistiques, me proposer une prose merdique.
Je sais, pas vous mais moi quand je ramasse les feuilles mortes à la pelle ,il y a toujours un putain de vent qui les emportent au loin… Comme ma feuille blanche …
D’une touche noire d’un clavier
Les petites lettres noires s’agglutinent
Forment des mots en petits tas
Une brise d’imagination soudaine
Et voilà que le mot se disperse
D’une phrase bien construite
Une faute de syntaxe jaillit
Un lettré à l’affût, la remarque aussitôt
Et m’en fait bientôt le reproche
« Ne soit point obtus, l’ami
Et apprend à voir les choses
Avec un angle plus ouvert
Comme ton esprit, j’espère
Alors tu comprendras, Ami
Que j’écris comme je veux
Surtout pour me faire plaisir
Et te laisse sur le chemin de mon indifférence
Et voilà ! Le perturbateur de sévices ma brouillé l’esprit, de mon délire automnal ne reste plus que quelques mots épars qu’un vent Léger de printemps rassemblera un jour pour en faire une phrase aux mots doux