Pour Oenobiol Déstressant, Nuages des Filles classent les blogueuses

Alors voilà, Capucine Courtois s'énerve contre une opération et raconte à quel point elle a été méprisée par le Nuage des Filles sur les blogs. Évidemment, j'ai pensé à un règlement de compte entre filles (...elles sont tellement hargneuses pour des produits de beauté...) et puis j'ai lu et relu sa note. Capucine n'est pas comme ça.

En synthèse, Capucine reçoit de la part de la tôlière de Nuage des Filles une proposition pour tester un nouveau complément alimentaire : Oenobiol Déstressant. Après acceptation, elle reçoit un modeste échantillon de 3 gélules, accompagné d’un courrier succinct, signé du Dr Marie Béjot (...ah quand même !...) et dans sa boite mail le dossier de presse balancer par l'agence.

Et puis c'est tout. Oui, c'est tout. Mais Capucine a fouillé.

Elle a trouvé une vidéo où, pour le même produit, des blogueuses ont été invitées à diner, à écouter les chefs de produits and co parler de cette gélule (...qui a dit placébo ?). Oui, une vraie vidéo de blogueuses qui seraient peut être classées dans les belles putasseries chez Embruns... Je vous la montre, regardez comme tout le monde semble vraiment content d'être là, comme dans une pub ( ...des figurants gratuits comme chez Nocibé ? cela y ressemble !)  :

Ah c'est beau d'être une blogueuse. C'est beau de servir une marque sans même prendre la parole pour dire pourquoi on est là etc... Quel dommage de faire passer des blogueuses pour ce qu'elles ne sont pas... à moins que certaines le soient ?

Capucine n'a donc pas été classée dans le bon groupe de blogueuses. Il y avait celles qui ont été bien traitées et celles qui ont été méprisées car abaissées à de simples têtes de gondoles qui devraient être bien contentes de recevoir un échantillon aussi important !... et se presser d'écrire une note super positive si elles veulent passer au rang de copines pour avoir le droit à plus la prochaine fois !... Une sorte de sélection au mérite !

Il y a donc du travail chez Nuage des Filles pour arrêter de classifier les blogueuses ou au moins être plus malin pour ne plus se faire prendre les doigts dans le pot de confiture.

La question de l'exploitation de la blogueuse et de son image demeure, malheureusement, toujours d'actualité.