Je suis fatigué de mon blog, j’ai du mal à trouver des approches intéressantes.
Cette citation de Russell Banks (dans Hamilton Stark, 1978) me renvoie une image tellement proche de la réalité : là ou j’essaie de trouver des solutions intermédiaires, de parler de ce que je vois, de ce qui me plais, de ce que je n’aime pas, des sciences, je ne trouve absolument rien de gratifiant. Au final, comme tant d’autres avant moi, tant de blogs, juste pour le plaisir de s’exprimer, je parle, je réinterprête. Je n’en vois pas toujours l’intérêt. Comme si, dès que je désire dire quelque chose, je rentre immédiatement dans un jeu de postures, sans réussir à avoir une pensée réellement originale ou personnelle.
A cet égard, le bloc-notes de Mauriac (1952-1957) me file le bourdon. J’ai pas les mêmes idées, je ne connais pas bien l’histoire de cette époque, mais quelle liberté d’écriture, quelle facilité à dire, quelle liberté de pensée.Le bourdon, je vous dis …