Hockey – Mind Chaos (****1/2)
Après avoir écumé les festivals européens tout l’été – en France, on les a notamment vus à Solidays et aux Eurockéennes -, les Américains de Hockey profitent de l’automne pour tenter de faire fructifier leur succès. Les revoilà, cette fois-ci dans les bacs, avec « Mind Chaos », un premier album de pop rock réussi qui pourrait bien accroître un peu plus la popularité du groupe.
On retrouve sur disque l’énergie positive dégagée par la formation sur scène. Dès le morceau d’ouverture « Too Fake », la basse est mixée très en avant. Car ici, c’est le groove qui prime. « When I was young I always wanted to be black », chantera plus tard Benjamin Grubin sur un des titres de l’album. Batterie et beats électroniques se partagent le reste des rythmiques comme guitares et synthés travaillent de concert aux mélodies.
Un cocktail survitaminé
Véritables montagnes russes, les compositions de Hockey font preuve d’un intéressant éclectisme dans lequel ne cesse de se réinventer le chant de Benjamin Grubin. Les déambulations nocturnes de « 3 AM Spanish » et ses guitares syncopées rappellent les Clash quand « Four HolyPhotos » et son harmonica marche sur les traces de Bob Dylan. Quant à « Preacher », il s’ouvre sur quelques notes de piano tel une ballade gospel pour finir sur un déchaînement électrique.
A la manière des Britanniques de The Kooks, Hockey met surtout une bonne dose de pop dans son cocktail rock survitaminé. Les morceaux « Too Fake », « Learn to lose » ou « Song Away » bénéficient de refrains entêtants à reprendre en chœurs là où la musique pousse, elle, davantage à sauter sur place. Des pieds à la tête, Hockey a tout pour servir de base à un exercice physique complet.
KidB
Too Fake :
Song Away :
Learn to lose :