Lorsque j'ai lu que la pétition demandant des excuses au gouvernement britanique pour le traitement infligé à Alan Turing après la guerre malgré l'importance de sa contribution théorique et pratique à la fois aux progrès de l'informatique et à la victoire de la " guerre secrète" avait atteint son but, j'ai été inquiet quant à la façon de ce serait fait.
La célébration est en effet double. La contribution de Turing est restée confidentielle après la victoire pour des raisons évidentes -- comme bien d'autres héros d'ailleurs. Il est maintenant bien connu -- plus que la plupart des fondateurs de l'informatique -- mais je ne sais pas si le gouvernement l'avais déjà honoré.
L'autre point est que le traitement hormonal qu'il a du subir en raison de son homosexualité est la cause ou du moins une cause de son suicide avec une pomme au cyanure -- qui aurait inspirée le logo d'une célèbre entreprise. Ce point est lié au précédent en ceci qu'il n'avait pas le droit de se défendre en invoquant son rôle dans la guerre. Il est donc mort sans reconnaissance officielle (certes son travail universitaire civil était connu des spécialistes).
J'ai crains que les excuses ne concernent que Turing et non pas ceux auxquels la même loi a été appliquée. Finalement, je trouve que le texte de Gordon Brown fait un bon compromis entre les excuses à l'individu exceptionnel et aux inconnus. Je ne sais pas s'il y a eu d'autres suicides mais au moins beaucoup d'injustice et de tristesse.
While Turing was dealt with under the law of the time and we can't put the clock back, his treatment was of course utterly unfair and I am pleased to have the chance to say how deeply sorry I and we all are for what happened to him. Alan and the many thousands of other gay men who were convicted as he was convicted under homophobic laws were treated terribly. Over the years millions more lived in fear of conviction.
D'un certain coté, la présence de Turing parmi les victimes et sa fin tragique ont permis de faire connaitre cet élément historique pas si ancien que ça. Sinon, je n'en aurait peut-être jamais entendu parlé mais il est vrai que je m'intéresse plus à l'histoire de l'informatique qu'à celles de luttes dites "LGBT".
Donc, bravo sur ce point à Gordon Brown.