by Frednetick
Dette publique, mais va t-on?
Il est assez facile, lorsque l’on veut s’exonérer de sa responsabilité, de trouver un bouc émissaire. Avec des assauts de mauvaise foi politique les représentants de la majorité présidentielle n’avaient pas manqué de moquer, railler et vilipender sur la place publique la gestion des Régions socialistes notamment.
Bien sûr tout cela est de bonne guerre et les mulettas seront à nouveau présentées devant les naseaux frémissants des français durant la campagne des élections régionales, vous l’aurez lu ici en premier.
Mais il fait parfois bon balayer devant sa porte.
Car l’INSEE a publié ce 30 septembre les chiffres de la dette publique. Laquelle s’établit à 1.428 milliards d’euros au second trimestre 2009 soit une dégradation de 61 petits milliards par rapport au trimestre précédent (cela ne fait jamais que 15 milliards par mois) .
Et l’on ne gâchera pas son plaisir en constatant que les administrations locales (ie les collectivités, majoritairement gérées par la gauche) permettent de limiter cette augmentation en réduisant leur dette : – 1.8 milliards alors même qu’elles ont été plus que mise à contribution par la réduction des dotations et la mise en place de chantiers de relance. L’Etat lui s’en sort avec une ardoise de +54.6 milliards, bel effort.
Le projet de loi de réforme territoriale tend à recentraliser les pouvoirs et réduire l’autonomie financière des collectivités, vous jugerez de la pertinence d’une telle démarche au regard des éléments fournis ci-dessus…