Alors que ce sont tenues le 15 juin dernier les "Premières rencontres internationales sur la biopiraterie", Aïny arrive sur le marché avec, outre des formules bio, un argument commercial peu commun : développer une alternative à la biopiraterie.
Le fondateur de la marque, Daniel Joutard, l’explique lui-même : « Je voulais faire les choses différemment, être dans l’équité. Les tribus avec lesquelles nous travaillons ont un savoir unique des plantes qui nous fait gagner un temps précieux et par là-même de l’argent ».
Ces peuples dont parle Daniel Joutard, ce sont les Achuars, les Ashàninkas et les Yaneschas ou encore les Quechuas vivants au Pérou et en Equateur. Chez chacun, la marque a pioché quelques plantes rares aux actifs précieux utilisées par les chamanes. Elles sont au nombre de quatre au cœur de la composition des cinq premiers produits : l’Achioté (anti-oxydante), le Mollé (cicatrisant), le Sacha Inchi (anti-âge) et l’Ungurahua (nourrissante).
A découvrir, trois soins anti-âge (un fluide hydratant premières rides, une crème voluptueuse régénérante et un sérum nutrition intense) et deux démaquillants (une gelée lactée et un lait) vendus de 26 euros à 62 euros.
« En plein boum du secteur du naturel, il est important de geler les possibilités de brevets biologiques, explique Daniel Joutard. En effet, combien de plantes peu connues sont déjà incluses dans des brevets par des laboratoires étrangers ? Faire cela c’est nier l’antériorité de la connaissance et déposséder des peuples de leur savoir ».
En réponse à cela, Aïny a choisi de partager et faire profiter chaque tribu qui travaille avec elle en achetant les plantes à un prix juste et en reversant 4 % de son chiffre d’affaires à des fonds locaux. D’ailleurs en gage de partage, elle vient de financer un livret de connaissances des plantes. Celui-ci limite la perte des savoirs car ceux-ci sont souvent oraux dans les tribus et surtout cette publication permet de geler les possibilités de bio brevets.
Aïny est d'ores et déjà disponible chez Beauty Monop’et By Terry et prochainement sur le site internet de MademoiselleBio.