Un autre solide après-midi de football avec un Sunday Night Football presque dramatique…
Bills 10-Dolphins 38
Un match qui était très important pour les Dolphins. À 0-3, ils se devaient de l’emporter pour espérer sauver leur saison. C’était de plus les débuts de Chad Henne à titre de quart partant pour Miami et donc une excellente occasion de partir sa jeune carrière du bon pied. Les Dolphins se sont plutôt fiés sur leur jeu au sol et leur défensive pour dominer les Bills. Ronnie Brown a pris les choses en main avec 115 verges et 2 touchés et la défensive a finalement réussi à mettre de la pression sur le quart adverse. Les Bills et Trent Edwards ont subi 3 interceptions et 6 sacks dont 3 de l’ancienne vedette défensive de la CFL Cameron Wake.
Pas grand-chose à dire sur les Bills. Ils leur manquaient plusieurs réguliers en défensive et Trent Edwards a été ce qu’il est depuis son arrivée dans la NFL, un quart ordinaire qui à l’air d’un bon quart un match sur cinq. Et Dick Jauron a l’air d’un cadavre avec des écouteurs.
Il faudra arrêter de dire que le Wildcat ne surprend plus personne. On s’en fout Richard, ça marche. Le shotgun offense ne surprend plus personne non plus depuis 25 ans. Ce n’est pas une raison pour ne pas l’utiliser.
Jets 10-Saints 24
Un bon match qui nous a réservé plusieurs surprises et confirmé certains éléments à prendre en note. Première, les Saints sont une des meilleures équipes de la NFC. Il faudra les considérer comme prétendant sérieux pour la grande finale. Pour un deuxième match d’affilé, Drew Brees n’a pas réussi à atteindre la marque des 200 verges en plus de n’avoir lancé aucune passe de touché, ce qui n’a pas empêché les Saints de remporter 2 victoires décisives. La défensive a encore pris les choses en main grâce à un autre très solide match de Darren Sharper. Il y est allé de deux interceptions dont une de 99 verges pour un touché. Mark Sanchez a connu un match de recrue avec 138 verges de gains, 1 ballon échappé et 3 interceptions. Randall Gay a connu un bon match également et franchement, on est vraiment impressionné par le travail de Greg Williams sur la défensive du New Orleans. Et le 1-2 punch composé de Pierre Thomas et Reggie Bush fait du bon travail sauf sur les 4ième et 1, un tâche que pourrait accomplir Mike Bell à son retour de blessure. Vraiment, les Saints vont être difficiles à battre et on a déjà très hâte au match du 18 octobre contre les Giants. Les Saints reviendront de leur bye alors que les New Yorkais seront 5-0 après leur victoire contre les Raiders. Peut-être un avant-goût d’une possible finale de la NFC.
Cowboys 10-Broncos 17
Tout le monde attendait ce match pour voir comment la défensive des Broncos allait se comporter contre l’attaque des Cowboys. Et ils ont très, très bien fait, limitant le jeu au sol du Dallas à 74 maigre verges. Tony Romo a connu une bonne première demie mais en a tellement arraché par la suite. Il a commis une interception en plus de perdre le ballon au profit des Broncos. Les passes manquaient de précision et l’absence de T.O. a paru flagrante pour la première fois cette saison. Roy Williams n’est pas l’ombre de ce qu’il était à Détroit. Vraiment, on peut commencer à s’inquiéter à Dallas.
L’attaque des Broncos n’a pas été tonitruante mais Orton a perpétué son étiquette de gagnant en limitant les erreurs et en profitant d’un jeu spectaculaire de Brandon Marshall sur son touché de 51 verges au 4ième quart. C’était presque touchant de voir l’accolade que lui a donnée Josh McDaniels en revenant sur les lignes de côté. Et Knowshon Moreno a profité de la blessure à Buckhalter pour démontrer de belles choses en deuxième demie. Il est à 2 autres matches de devenir le #1 dans le champ-arrière du Denver. Et que dire de Mike Nolan. Il a réalisé jusqu’à maintenant une transformation drastique d’une défensive risible l’an dernier en une des meilleures de la ligue cette année. Piètre entraîneur-chef, il demeure un grand coordonateur-défensif.
Rams 0-Niners 35
On n’épiloguera pas longtemps sur ce match. Les Rams sont pathétiquement médiocres. On comprend que Bulger est blessé mais ça n’aurait absolument rien changé dans ce match. Les revirements leur ont coûté très cher considérant que la défensive réussissait à contenir l’attaque des Niners. Glen Coffey a chèrement gagné ses 74 verges, Shaun Hill a connu un match typique de 152 verges et 2 touchés et la défensive a fait le reste. Les Niners gagneront plusieurs matches grâce à elle mais ça risque de ne pas être suffisant pour espérer aller loin dans les séries si jamais ils se rendent jusque là. Ils leur manquent un vrai quart et Michael Crabtree pour revenir dans le premier tiers des bonnes équipes de la NFL.
Chargers 28-Steelers 38
N’eut été des largesses de la défensive des Steelers, on n’aurait pas eu de match du tout. À 28-0 Steelers au milieu du 3ième quart, on se disait que c’en était fait des Chargers. Leur jeu au sol était inexistant et Rivers n’arrivait pas à faire avancer les siens. Mais un fumble de Stephan Logan ramené dans la zone des buts par Jacob Hester au début du 4ième quart a complètement ranimé les Chargers qui y sont allés de 14 points en peu de temps. Rivers a d’abord connecté avec Antonio Gates sur 30 verges pour le touché. Les Chargers reprenant le ballon après un botté court, Rivers y est allé d’une passe de touché à un revenant, Chris Chambers, portant la marque à 35-28. Les Steelers y sont ensuite allés d’une longue drive menant au placement de 46 verges de Reed. Rivers s’est fait sacké sur le jeu suivant, perdant le ballon au profit des Steelers, mettant un terme à un étrange match. Plusieurs choses positives pour les Steelers en attaque, notamment la performance de Rashard Mendenhall qui avec ses 165 verges et 2 touchés a peut-être sonné le glas de Willie Parker comme RB #1. Mais on se pose de sérieuses questions sur la défensive des Steelers qui semblent avoir un talent particulier cette année pour relâcher la pression au mauvais moment. Il leur manque l’instinct du prédateur qui achève ses proies au moment opportun. Faudra régler ça au plus vite à Pittsburgh.