Les vacances pour moi c'était en septembre. Dont une petite semaine passée à Londres, où je me rendais quasi-pour la première fois (parce qu'une journée pendant un voyage scolaire en 3e,
ça ne compte pas).
Passé quelques monuments superbes, la ville en elle-même n'est pas, de loin, la plus jolie (le manque de cohérence architectural témoigne d'un développement anarchique) mais la vibration
qu'elle dégage est très agréable. En marchant dans ses rues (ce que j'ai fait. Beaucoup.) on mesure à quel point, si Paris est une place importante dans le domaine de la haute couture, elle n'est
pas un lieu important de la mode. Et Londres a beau être bourgeoise (en y réfléchissant, le mot n'est pas approprié, mais vous voyez ce que je veux dire) et guindée, elle développe en
parrallèle ce coté arty et excentrique fort, vraiment agréable, et qu'on ne retrouve vraiment pas du tout à Paris. Mais la France en général a un problème si fort avec la culture populaire et la
culture de rue que cela n'a rien d'étonnant.
Cett ambiance là est caractérisée par le quatier de Shoreditch, à l'est de Londres, endroit bohème à l'atmosphère incroyable et si agréable. Je suis tombé fou amoureux de ce quartier. Olivier m'a
raconté mon premier jour sur Londres que son boss, pour le plaisir d'avoir un appartement à Shorditch, y vivait depuis quatre ans sans eau chaude. Je le comprenais un peu mieux après avoir
moi-même passé quelques heures dans le quartier samedi et dimanche après-midi.
Petite mention de fin de billet pour Forbidden Planet, rêve de geek fan de séries et de SF/fantastique, à fortiori dans la mesure où ma période Doctor Who, loin de faiblir, s'intensifie avec
l'absence et pour la gay scene londonnienne, mille fois plus agréable que le milieu parisien que, définitivement, je n'arrive pas à aimer.
Une poignée de photos ci-dessous. Il y en a plus dans l'album qui se trouve dans la colonne de droite.