Même si les vendanges 2009 à Lisson ne nous ont pas donné tout le plaisir habituel de ce moment tant
attendu de l'année vigneronne, il y a aussi eu des moments de joie partagée et de plaisir.
Plaisir, parce que le dernier jour dans le Mourvèdre tant attendu derrière la maison, il était quand même possible, de trouver ces belles grappes, que nous avions vu tout l'été sur les
souches
et joie partager, grâce à la visite de Carole et Jean Bellerose de Saint-Michel-des-Saints au
Quebec, qui étaient en visite à Lisson. Comme moi, depuis ma visite à Bordeaux en Juin, ils font partie du reseau de couchsurfing et c'est sur les pages de ce site, qu'ils avaient trouvé mes cordonnées. Ils ne cherchaient pas de "canapé" pour dormir, mais la possibilité de réaliser
un vieux rêve de Jean, normalement "homme des bois" au milieu de leurs 200 ha de forêt au Quebec: une fois dans sa vie couper du raisin lors des vendanges - et quelle meilleur
occasion qu'un voyage dans le Sud de la France en septembre, pour réaliser ce veux.
et c'est ainsi, qu'ils m'accompagnaient lors de cette belle après-midi fin Septembre pour couper les derniers
raisins bien mures et gorgés de sucre de Lisson. Equippés de secateurs et de seaux et de la directive habituelle: on ne met dans le seau que les raisins, qu'on croquerait avec plaisir et on
laisse les autres à la vigne, ils se sont mis au travail sous le soleil encore bien chaud et le ciel bleu azur...
Jean montrait un vrai don pour le trie à la vigne, avec la précision d'un orfèvrier il enlèvaient chaque grain sec ou légèrement abimé des grappes - digne d'un vendangeur vétéré de Château
Yquem.
Au bout de trois petites heures, le tour était joué, les caisses descendu à la cave et Klaus montrait à Jean,
habitué du Quad dans ses bois natales, comment conduire notre véhicule tout terrain, le rampi-car.
Un petit tour à la cave, pour déguster un vieux millésime du Clos des Cèdres, pour avoir une idée, à
quoi pourrait ressembler le vin issu des raisins, qu'ils nous avaient aidé à couper, et ils repartaient pour Carcassonne, leur domicile de vacances. Restait l'impression, que nous pourions
facilement devenir amis - le vague espoir de ce revoir un jour et leur cadeaux, qu'ils m'avaient ramené de leurs voisins améridien au Quebec: un capteur de rêves fait en peau d'orignal fumé.
Je le mis dans l'atelier, au dessus de mon beau récamier, que j'avais trouvé cette été à la brocante - et je
me mets à rêver de trouver une parades au bêtes pour les futures vendanges à Lisson...en attendant, je veux bien, que le capteur absorbe les cauchemars des dégâts, que j'ai du voir cette
année...