Pour frimer les potes on verra mais question culture c’est plutôt désenchantement et compagnie qu’enthousiasme et extase esthétique. Certes ils s’attendaient à l’absence de (vraie) galette-saucisse sur le parcours mais, à part Sarkis à la Mosquée, ils n’ont guère plus goûté le show que les kebabs frites dont ils durent se contenter faute de mieux.
Faut dire aussi que des mosquées y’en a pas des masses du côté de Pleurtuit. Alors, quand on peut en approcher une de nuit, sans se déchausser et avec des lumières partout, on ne va quand même pas bouder le frisson de plaisir que procurent ces instants d’intense exotisme cultuel.
N’en déplaise aux profs d’arts plastiques certifiés ZEP et autres médiateurs culturels en zones rurales extasiés que nous eûmes l’heur de croiser durant la nuit, ça puait généralement quand même un peu-beaucoup des pieds.
Evidemment ce qu’on en dit n’est jamais que le jugement franchement réac d’un blog pourri et de droite dont le niveau culturel n’a jamais vraiment dépassé celui des aventures de Tintin et Milou.
Ceci démontre une nouvelle fois que quand la sphère publique se mêle de « création », le pire, ou tout au moins le médiocre, n’est jamais très long à attendre. De tous temps, sous tous les cieux et sous tous les régimes, culture et politique n’ont que rarement fait bon ménage.
Certes la « Nuit Blanche » ne nous ne la joue pas encore l’art par le peuple et pour le peuple sous le contrôle des travailleurs et du parti, façon URSS de la grande époque, mais ça pourrait bien commencer à y ressembler.
Message personnel à monsieur Delanoë : pour l’édition 2010 demandez plutôt à Josette et à Marcel de vous faire le casting, ça devrait pas coûter plus cher, ça sera pas pire et certainement beaucoup plus fun…