En Seine-Maritime, comme partout en France, la motivation a été forte et le Parti Socialiste, au travers de la présence de ses militants, des ses élus, a contribué activement à la réussite de cette votation citoyenne.
Près de 70.000 votants – dont 98% ont dit non à la privatisation larvée de LA POSTE – ont répondu en signant et en déposant leur refus de l’abandon de ce grand service public au fond des urnes citoyennes proposées aux quatre coins de notre département.
Le Parti Socialiste, aux côtés des forces de gauche, demande désormais au Gouvernement de procéder à un référendum populaire pour que les Français s’expriment officiellement et massivement sur le devenir de leur Poste, que l’UMP veut livrer pieds et poings liés au privé et à la loi du marché.
Christophe Bouillon s’est filicité de ce bon score, de la participation des forces de gauche à cette grande cause, notant au passage l’implication des mairies socialistes du département, de la participation des militants socialistes partout où les votations nécessitaient une présence militante.
Il a réaffirmé que ce combat sera relayé par les députés et la direction du Parti Socialiste dans la demande d’une consultation nationale qui, seule, permettra de déterminer l’avenir de ce service public utile aux quartiers, essentiel à la vie rurale, indispensable aux territoires.
Il a enfin estimé que le gouvernement ne s’honorait pas «à ne pas mettre en application» le référendum d’initiative populaire introduit dans la Constitution il y a plus d’un an, arguant que la votation qui avait lieu dans toute la France avait «une forte valeur politique».