Dans la lignée des grands metteurs en scène qui ont présidé les jurés du Festival, ABBAS KIAROSTAMI, cinéaste iranien, qui a notamment été récompensé par une Palme d’Or pour « Le Goût de la Cerise », sera le Président du Jury de la neuvième édition du Festival International du Film de Marrakech.
ABBAS KIAROSTAMI : BIOGRAPHIE
Abbas Kiarostami
Abbas Kiarostami
Né en Iran en 1940, Abbas Kiarostami suit des études artistiques à l’Université de Téhéran tout en réalisant des génériques de films de fiction et des annonces publicitaires. En 1969, il fonde en Iran le Département Cinéma de l'Institut pour le Développement Intellectuel des Enfants et des Jeunes Adultes. Ce département produit de nombreux films iraniens réalisés par des cinéastes comme Amir Naderi, Bahram Beysaï, Dariush Mehrjui, Ebrahim Forouzesh et Sohrab Shahid Saless.
Abbas Kiarostami réalise aussi des courts métrages, dont le remarqué « Bread and Alley ». En 1974, il signe son premier long métrage, « Le passager », qui aborde l’un de ses thèmes de prédilection : l’enfance. Il réalise ensuite « Le rapport » (1977) et le documentaire « Les élèves du cours préparatoire » (1984), puis les films « Où est la maison de mon ami ? » (1987) et « Et la vie continue… » (1991). Il est récompensé lors du Festival de Cannes 1992 pour l’ensemble de sa carrière et reçoit le Prix Roberto Rossellini. Abbas Kiarostami réalise ensuite « Au travers des oliviers » (1994) et « Le goût de la cerise » (1996), qui obtient la Palme d’Or au Festival de Cannes 1997.
Cette même année, l’Unesco lui décerne la médaille Fellini. Deux ans plus tard, son septième long métrage, « Le vent nous emportera », obtient le Grand Prix Spécial du Jury au Festival de Venise. Abbas Kiarostami est également l’auteur du recueil de poèmes « Walking With The Wind », paru en 2002. Considéré comme l’un des grands auteurs et créateurs du septième art, le Ministère de la Culture Français l’élève au rang de d’Officier des Arts et Lettres en janvier 2003. Il vient de diriger Juliette Binoche dans « Copie conforme », son neuvième long métrage de fiction.
FILMOGRAPHIE
1974 MOSAFER (Le passager - The Traveler)
1977 GOZARESH (Le rapport - Report)
1987 KHANEH-YE DUST KOJAST ? (Où est la maison de mon ami ? - Where is the Friend’s Home?)
1992 VA ZENDEGI EDAMEH DARAD (Et la vie continue… - And Life Goes On…)
1994 ZIR-E DERAKHTAN-E ZEYTUN (Au travers des oliviers - Through The Olive Trees)
1996 TAM-E GILAS (Le goût de la cerise - Taste Of Cherry)
1999 BAAD MARA KHAHAD BORD (Le vent nous emportera - The Wind Will Carry Us)
2002 TEN
2005 TICKETS
2008 SHIRIN
2009 COPIE CONFORME
HOMMAGES AUX CINEMATOGRAPHIES
Après le Maroc, pays honoré en 2004, l’hommage rendu à l’Espagne en 2005, à l’Italie en 2006, à l’Egypte en 2007, et à la Grande-Bretagne en 2008, le Festival mettra à l’honneur cette année le pays asiatique incontournable dans le paysage cinématographique mondial : la Corée.
HOMMAGE AU CINEMA COREEN
Le Festival International du Film de Marrakech rendra hommage au cinéma coréen qui, avec cent ans d’existence, est aujourd’hui l’un des plus dynamiques au monde.
Son tissu industriel fort est le produit de son histoire. Dès le milieu des années 50, le nationalisme exacerbé, conséquence directe de la Guerre de Corée, a favorisé l'émergence d'un cinéma national fort. A partir de 1962, un système de quotas est mis en place. Chaque producteur distributeur doit produire un nombre déterminé de films s'il veut importer des films étrangers. En 1993, le « quota d’écrans », tombé en désuétude pendant les années 70 et 80, est instauré : chaque salle est obligée de projeter des films coréens pendant au moins 146 jours par an. En 2006, le gouvernement coréen a accédé aux demandes formulées par les Etats-Unis de réduire le quota d’écrans à 73 jours pour les films nationaux.
Pour autant, le cinéma coréen maintient sa vitalité, à la fois artistique et économique. Il représente un moteur à l’échelle du continent asiatique.
On assiste à un renouvellement des auteurs et des genres et les réalisateurs coréens, que ce soit IM Kwon-taek ou plus récemment PARK Chan-wook, KIM Ki-duk, KIM Jee-woon, BONG Joon-ho, IM Sang-soo, HONG Sang-soo, LEE Chang-dong ont accédé à une renommée internationale. Les jeunes auteurs comme NA Hong-jin ne sont pas en reste et l’avenir est prometteur…
Le Festival International du Film de Marrakech aura lieu cette année du 4 au 12 décembre 2009.
FILMOGRAPHIE
COMMUNIQUE DE PRESSE n° 1 de la neuvième édition du Festival International du Film de Marrakech
1974 MOSAFER (Le passager - The Traveler)
1977 GOZARESH (Le rapport - Report)
1987 KHANEH-YE DUST KOJAST ? (Où est la maison de mon ami ? - Where is the Friend’s Home?)
1992 VA ZENDEGI EDAMEH DARAD (Et la vie continue… - And Life Goes On…)
1994 ZIR-E DERAKHTAN-E ZEYTUN (Au travers des oliviers - Through The Olive Trees)
1996 TAM-E GILAS (Le goût de la cerise - Taste Of Cherry)
1999 BAAD MARA KHAHAD BORD (Le vent nous emportera - The Wind Will Carry Us)
2002 TEN
2005 TICKETS
2008 SHIRIN
2009 COPIE CONFORME
HOMMAGES AUX CINEMATOGRAPHIES
Après le Maroc, pays honoré en 2004, l’hommage rendu à l’Espagne en 2005, à l’Italie en 2006, à l’Egypte en 2007, et à la Grande-Bretagne en 2008, le Festival mettra à l’honneur cette année le pays asiatique incontournable dans le paysage cinématographique mondial : la Corée.
HOMMAGE AU CINEMA COREEN
Le Festival International du Film de Marrakech rendra hommage au cinéma coréen qui, avec cent ans d’existence, est aujourd’hui l’un des plus dynamiques au monde.
Son tissu industriel fort est le produit de son histoire. Dès le milieu des années 50, le nationalisme exacerbé, conséquence directe de la Guerre de Corée, a favorisé l'émergence d'un cinéma national fort. A partir de 1962, un système de quotas est mis en place. Chaque producteur distributeur doit produire un nombre déterminé de films s'il veut importer des films étrangers. En 1993, le « quota d’écrans », tombé en désuétude pendant les années 70 et 80, est instauré : chaque salle est obligée de projeter des films coréens pendant au moins 146 jours par an. En 2006, le gouvernement coréen a accédé aux demandes formulées par les Etats-Unis de réduire le quota d’écrans à 73 jours pour les films nationaux.
Pour autant, le cinéma coréen maintient sa vitalité, à la fois artistique et économique. Il représente un moteur à l’échelle du continent asiatique.
On assiste à un renouvellement des auteurs et des genres et les réalisateurs coréens, que ce soit IM Kwon-taek ou plus récemment PARK Chan-wook, KIM Ki-duk, KIM Jee-woon, BONG Joon-ho, IM Sang-soo, HONG Sang-soo, LEE Chang-dong ont accédé à une renommée internationale. Les jeunes auteurs comme NA Hong-jin ne sont pas en reste et l’avenir est prometteur…
FFIFM