De retour du salon du e-commerce de Paris, ma première constatation est la multiplication des acteurs et des offres pour créer une boutique en ligne. Il devient difficile de différencier et comparer les différentes fonctionnalités de ces solutions e-commerce. J’ai un peu l’impression de me retrouver devant les conditions générales de banques. Chacun utilise ces propres termes techniques qui, au final ne sont ni plus ni moins les fonctions que propose le concurrent mais avec un autre nom.
L’impression qui reste est le quantitatif par rapport au qualitatif. La masse d’informations est telle qu’il devient presque impossible de ce faire une idée objective de la solution qu’il faut pour accompagner la mise en œuvre d’un projet.
Je me met à la place d’un porteur de projet e-commerce qui arrive sur un salon tel que celui ci. Je pense qu’il ressort un peu abattu par cette profusion d’offres avec un énorme mal de crâne. Ce constat et également valable pour les solutions de paiement en ligne et la logistique.
Devant ce constat il semble nécessaire de revenir sur les fondamentaux d’un projet.
Votre projet doit être formalisé dans un cahier des charges. Faites le point sur vos besoins, les fonctionnalités qui vous semblent incontournables, vos objectifs et votre budget. N’hésitez pas dans cette phase à vous faire accompagner par un professionnel indépendant.
De la place de marché ou l’investissement de départ est très limité, en passant par les solutions en mode locatif, gratuites, propriétaires, les budgets pour développer des boutiques en ligne vont du gratuit à plusieurs centaines de milliers d’euros pour les gros sites marchands.
En fonction de la définition de vos objectifs, vous allez vous orienter vers un type de solutions, places de marché, logiciels de création, solutions en ligne (locatives), solutions propriétaires ou open source. Chaque projet étant bien évidement différent d’un autre, il n’y a pas de réponse toute faite.
Vous entrez alors dans la recherche de la solution, et là bon courage, difficile de comparer et de faire ressortir les avantages que propose chaque solution pour votre projet. Deux solutions, passer beaucoup de temps sur les forums, sites internet et recherche d’avis ou bien passer par un professionnel indépendant (consultants, sites internet spécialisés, ….).
Pour revenir aux tendances e-commerce 2009, le terme à retenir est celui de « multicanal ». Les stratégies de communication, de collecte et d’exploitation d’adresses qualifiées s’orientent de plus en plus vers du qualitatif plutôt que sur le quantitatif. Ce constat est encore plus flagrant en temps de crise (et de bonne gestion commerciale) car on recherche à optimiser le retour sur investissement. Que ce soit pour développer une notoriété ou capter une clientèle potentielle, les opérations tendent vers un ciblage ultra segmenté. L’avis et la recommandation deviennent un levier de ventes important.
Il est également à noter que la frontière entre le virtuel et le commerce traditionnel n’existe plus, ces deux entités sont maintenant complétement imbriquées. Les « pur players » comme Pixmania ouvrent des showroom, le communautaire n’est plus que virtuel, ces réseaux organisent de plus en plus de rencontres physiques (Meetic, viadéo, …).
Enfin l’affiliation se positionne clairement comme un modèle de développement gagnant gagnant.
Voir également les articles « Salon du e-commerce jour 1 » et « Tendances salon e-commerce 2009 , jour 2«