Cette privatisation aura des effets destructeurs, sur l’aménagement de nos territoires, sur le lien social et sur l’emploi. La privatisation va en effet entrainer des suppressions massives d’emplois. Pour l’instant, La Poste ne peut pas licencier parce qu’elle est une entreprise publique. Demain lorsqu’elle sera privatisée, elle opérera un plan social massif. Lorsqu’elle sera privatisée, La Poste n’aura plus aucun intérêt à s’occuper des zones rurales où son service lui coûte plus que ce qu’il ne lui rapporte. Conséquence ? Des fermetures de bureaux de Poste partout en France.
Alors que La Poste est souvent le dernier service public présent dans les quartiers populaires et les campagnes, sa disparition signifiera l’abandon encore plus marqué de ces territoires. Le Parti Socialiste s’oppose à cette privatisation qui intervient sans consultation populaire.
Parce que le gouvernement nous refuse le référendum réclamé, nous devons voter et faire voter toute cette journée du 3 Octobre pour dire NON à la privatisation de La Poste. Des urnes sont disponibles dans la plupart des villes et communes de Seine-maritime, sur les marchés, devant les mairies, devant les bureaux de poste. 60 organisations associatives, syndicales ou politiques se sont unies pour défendre ce service essentiel, le service postal français.