On trouve donc sur Experience Project une architecture organisée autour de groupes. Et à l’intérieur de ces groupes : des histoires, des confessions (qui sont aussi des histoires), avec, aussi, des possibilités de bloguer, d’ajouter photos et vidéos, bref des fonctionnalités classiques pour tout réseau qui se respecte (et respecte ses utilisateurs).
Près de 3 millions d’expériences de vie sont donc déjà en ligne. Histoires de dépressions, de divorces…
Les utilisateurs sont anonymes et sont connectés entre eux via leurs histoires.
Et c’est intéressant parce que novateur : d’autres réseaux se fondent sur l’anonymat, mais se focalisent sur une architecture en
« catégories ». On retrouve alors le classique dilemme des victimes ou malades, qui se plaignent assez qu’on ne les voient plus comme des personnes mais comme des avatars (au sens web)
de leur mal. M. X n’est plus M. X mais l’archétype du cancer par exemple. Sur Experience Project, il y a bien-sûr des catégories, mais s’y engager ne fait pas de l’utilisateur automatiquement une
victime de ceci ou un malade de cela : c’est d’une thématique qu’il s’agit, autour de laquelle des victimes, malades, mais aussi des témoins ou tout un chacun peut se réunir pour échanger,
un contexte partagé.
L’aspect thérapeutique me semble plus incertain, même si certains utilisateurs remercient le site de leur avoir sauvé la vie.
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