J’embrasse ou pas?

Publié le 03 octobre 2009 par Dateurenserie

Comme prévu dans mon billet précédent, je suis parti jeudi soir vers 20h en direction de ce nouveau dossier qu’on surnommera entre nous La Surfeuse. Ai-je besoin de vous dire pourquoi? Ce n’est pas parce qu’elle surf sur internet.

Cette rencontre est particulière car il s’agit d’une lectrice de ce blogue. Alors que toutes les filles ne devraient pas avoir envie de rencontrer un gars qui raconte ses histoires sur le web, elle, c’était tout le contraire. Et sachez en même temps que vous ratez quelque chose.

Je suis en route vers chez elle. Le plan de la soirée ressemble à quelque chose comme poutine et… rien. Nous avons misé le tout pour le tout sur la poutine, repas qui s’avérait être un point en commun du côté des péchés mignons. Comme elle allait toujours à la Banquise – un classique de la poutine à Montréal – j’ai proposé le restaurant Chez la Mère. Selon moi, la poutine y est meilleure. Le débat est lancé.

Je l’attendais sur un coin de la rue dans ma voiture. Une jolie silhouette s’approchait dans le noir. Grande, mince, les cheveux longs. Assise dans ma voiture, j’ai pu constater son magnifique sourire et ses yeux bleus que j’aimais déjà sur ses photos. Nous sommes partis en direction du restaurant sans trop savoir comment s’y rendre. Notre perte nous a permis de discuter un peu plus et de laisser évacuer mon stress.

Au restaurant on a beaucoup rit. On a discuté de la fameuse vierge et de son « Je t’aime » prématuré dont je vous ai parlé ici sur mon blogue. De ses relations avec les hommes. De tout et rien en fait. L’important c’est qu’on riait. La chimie s’installait. Je me sentais moi-même et je n’ai pas à me gêner de dire toutes les stupidités qui peuvent bien me passer par la tête. Je l’ai beaucoup agacé et on agace les gens qu’on aime…

- Non mais là, je t’aime, je dis ça de même! Ne capote pas!
- Haha!

Après notre repas gastronomique je suis allé la reconduire chez elle en prenant bien soin de me perdre partout et ce, même jusqu’à Terrebonne. J’avoue que j’ai peut-être poussé ma chance mais comme elle caressait ma main pendant que je lui tenais la cuisse, j’ai compris qu’elle ne m’en tenait pas vraiment rigueur.

Arrivés devant chez elle j’ai garé ma voiture sur le bord du trottoir. Je ne savais pas si c’était le moment. Elle non plus. Elle faisait semblant de vouloir partir avec son sac sur elle, mais repartait toujours sur un autre sujet. Quand soudain vint un silence.

- Toujours awkward ces moments là, hein?
- Ouais, faudrait que je détache ma ceinture et que je t’embrasse. C’est ça?
- Ouais, tu as tout compris!

Je me suis approché d’elle en prenant son visage dans mes mains. Elle m’a agrippé par mon chandail pour me rapprocher encore plus et nous nous sommes embrassés. Nos lèvres fusionnaient parfaitement. Elle m’avait averti que je ne serais pas déçu. Elle n’est pas menteuse.

Elle a quitté le véhicule en lançant plein de feuilles mortes sur le siège passager.

- Je te déteste! que je lui dis avec le sourire.
- Ouais c’est ça, à bientôt!

D.