Les manoeuvres sont déjà en cours pour les prochaines élections régionales, La présidentielles 2012 et même celles de 2017 sont déjà dans tous les esprits de ceux qui y pensent en se rasant le matin. Jean François COPPE, Emmanuel VALLS ou PEILLON et peut être encore BAYROU? Le problème majeur qui devra être abordé et surtout traité par nos politiques concernera exclusivement le règlement de la DETTE STRUCTURELLE qui s'est sédimentée en FRANCE depuis l'habitude pernicieuse prise en 1982 de vivre à crédit. En effet, depuis cette date, l'état dépense toujours plus qu'il serait raisonnable. la GAUCHE augmente les dépenses sans se soucier d'augmenter les impôts pour équilibrer les comptes, et la droite diminue les impôts sans pour autant avoir le courage de réduire les dépenses structurelles. Un élève de CM2 peut ainsi comprendre l'absurdité de l'action des politiques de notre pays depuis 30 ans. Avant même de régler ce problème il conviendrait en toute logique de savoir comment cette dette s'est constituée, car sans savoir où se trouvent les brèches dans la coque d'un navire en perdition dans la tempête il devient impossible de fixer les priorités et surtout de sauver le navire au risque alors de noyer tout l'équipage. Mais nous sommes dans un étrange pays, vouloir examiner les faits qui par définition sont objectifs et donc incolores devient vite suspect. La prise de conscience des réalités efface alors le vieux rêve de certaines politiques sociales , car confronté au réel, chacun prend conscience de la vacuité de certains "désirs" non pas dans les objectifs mais d'abord et surtout sur les moyens d'y parvenir. La FRANCE est en faillite, comme MADOFF, nos gouvernements successifs depuis 1981 font de la cavalerie, c'est à dire lèvent de emprunts chaque année pour payer les frais de fonctionnement par essence improductifs et rembourser les intérêts de la dette. Quelles sont les causes de ce dérèglement des finances publiques de la FRANCE? Pourquoi ne pouvons nous plus augmenter les impôts et pourquoi ne pouvons nous pas diminuer les dépenses? Les prélèvements obligatoires dépasseront 54% cette année sur le total des richesses crées. le ministre du budget qui se veut rassurant nous annonce pour sa part, 44% en omettant volontairement de prendre en compte les déficits dans ses calculs. (44% qui nous replacerait en apparence seulement dans la moyenne européenne) De même qu'en annonçant 8,2% de déficit par rapport au PIB, cette réalité cache en fait une autre réalité à savoir le ratio réel du déficit du budget de l'état qui ne dispose pas du PIB du pays mais seulement de moins de 20% de ce dernier représenté par l'ensemble des impôts prélevés en FRANCE à savoir à peine 300 milliards d'euros. Or 150 rapportés à 300 représentent 50% de déficit. que tous nos dirigeants se refusent à prendre en compte. Comment en sommes nous arrivés là? Prendre conscience des causes de nos dérapages devient un impératif pour corriger ces erreurs. refuser et nier la réalité conduira alors le pays dans une impasse dont les effets seront dévastateurs pour les classes les plus fragiles du pays. Nous traversons une crise financière mondiale, qui a entraîné une crise économique sans précédent depuis 1929, chacun le sait; Cette crise économique dont l'effet majeur est un ralentissement de plus de 10% de l'économie mondiale soit 5000 milliards $ sur les 50 000 milliards $ que représentent le PIB mondial a imposé aux gouvernants du monde d'injecter 5000 milliards $ (à crédit) pour sauver le système mondial. or ces différents crédits seront ils suffisants pour endiguer cette crise Financière et économique et surtout pour corriger les effets désastreux de la crise sociale qui va suivre durant plus de 5 ans? Nous pouvons logiquement en douter, car l'addition devra un jour être payée. mais par qui sinon l'ensemble des peuples. Causes des dérapages Français depuis 1981. La politique généreuse conduite par MAUROY de 1981 à 1984 a conduit le pays dans l'impasse et la faillite. cause imposée alors de la politique de rigueur conduite en France par le nouveau premier ministre Laurent FABIUS. les causes du dérèglement de nos finances publques étaient déjà inscrites dans la durée. 1/ La retraite à 60 ans, qui a permis de dégager 5 classes d'âges du monde du travail soit l'équivalent de 3 millions de personnes et dont les rémunérations sont depuis cette date prise en compte par les cotisations et les impôts alors même qu'aucun ministère avait provisionné ces sommes. 2/ la décentralisation conduite par le grand GASTON qui a alors autorisé le recrutement massif de nouveaux fonctionnaires tant les collectivités territoriales qu'au sein des hôpitaux. recrutements dont le ministre avait toujours annoncé qu'ils ne pouvaient s'effectuer. le principe de détachement des fonctionnaires d'état au sein des préfectures étant alors la règle imposée dans un souci de réorganisation sous enveloppe des finances publiques. la réalité fut tout autre, sortie des conseils généraux des enceintes des préfectures, construction de véritables palais départementaux donnant au passage l'affaire URBA mais pire encore l'ouverture des vannes au recrutement de nouveaux fonctionnaires en doublon de ceux déjà présents dans les préfectures qui refusèrent leurs mutations au sein d'une fonction publique territoriale qui à l'époque ne bénéficiait pas encore des mêmes statuts. 3/ La réorganisation du tissus des hôpitaux en FRANCE. Pauvre pays où les soins n'étaient pas prodigués avant 1981. cette réforme qui a permis à tous les maires (gauche droite réunies) de transformer leurs vieux hospices décrépis en hôpitaux flambants neufs sur le dos des contribuables. (ils assurent en effet la présidence du conseil d'administration sans en supporter les coûts) De moins de 400 hôpitaux, la FRANCE se dotera d'un tissus hospitalier qui dépasse aujourd'hui 1200 établissements; réorganisation qui permis également le recrutement de centaines de milliers d'électeurs à vie pour nos maires qui redonnaient ainsi un emploi aux chômeurs déjà trop nombreux en FRANCE. Ces deux réformes idéologiques et clientèlistes ont conduit le pays à recruter deux millions de nouveaux fonctionnaires et pire à augmenter les coûts de fonctionnement à un niveau jamais atteint dans notre histoire administrative. Notre pays qui dispose de plus de 200 000 médecins, un des plus haut niveau au monde comparé à la population, manque de praticiens dans ses hôpitaux trop nombreux. (anesthésistes et chirurgiens) La fuite des compétences du public vers le privé se traduit aujourd'hui par une médecine à deux ou trois vitesses; 90% des actes chirurgicaux lourds ne s'effectuent plus au sein des établissements publics mais dans le privé (chiffres exactement inverses avant 1981: pourquoi?) 5000 postes de médecins ne sont toujours pas honorés au sein de nos hôpitaux publics, alors même que plus de 10 000 médecins étrangers officient déjà dans ces établissements: pourquoi? le déficit de formation en anesthésistes et en chirurgiens obligera de fait la fermeture de plus de la moitié de ces établissements, privant ainsi d'emploi des centaines de milliers de fonctionnaires administratifs de ces établissements non viables sur le plan médical. 4/ le mille feuille administratif Français. Non content de compter autant de communes que tout le reste de l'Europe réunie, nous avons devant la trop petite taille de nos "clochers" été obligés de les regrouper en communautés de communes recrutant au passage les fonctionnaires indispensables sans pour autant supprimer ceux des communes. Les préfectures sont toujours aussi nombreuses même si leurs territoires ne correspondent plus à la définition originale, à savoir permettre à tout administré d'effectuer un aller et retour dans la journée (mais à CHEVAL). le nombre de fonctionnaires est identiques (voir parfois supérieur) même si les missions ont été transférées vers les conseils généraux. Nos conseils généraux sortis des préfectures en 1983 ont construit de véritables palais avec l'argent empruntés et remboursés par nos impôts. (affaire URBA du PS en son temps) Le recrutement en doublon de celui des préfectures toujours présents s'élèvent à plus de 800 000 nouveaux fonctionnaires. Le niveau départemental s'avérant trop petit , nous avons donc créé des régions 22 au total en comparaison avec nos 10 vielles provinces Royales. Régions qui imposa également la construction de nouveaux palais régionaux et le recrutement indispensable à toute nouvelle administration; création qui imposèrent alors la création de super préfectures de régions avec les même gabegie de dépenses de fonctionnement. Comme cela ne correspond pas aux normes Européennes, les régions françaises à l'exception de l'île de FRANCE et PACA n'ont pas la taille critique pour affronter la concurrence avec toutes les autre régions Européennes, il s'avérera donc indispensable à très court terme, de créer 10 nouvelles super Régions afin de revenir en 1789 aux provinces de l'ancien régime sans doute? la boucle serait ainsi bouclée, mais nous sommes chez UBU et donc avec le maintien de toutes les autres strates administratives créées pour les élites locales. Plus de 50 000 élus au niveau du pays. élus qui sont de fait de vrais professionnels (avec plusieurs mandats) contrairement à toutes les démocraties qui nous entourent. Ce sont ces causes qui expliquent la situation du pays (il en existe encore d'autres liées en particulier à notre histoire et à nos traditions ou mieux nos mauvaises habitudes.) Nos politiques ont donc du pain sur la planche. mais ils devront dire la vérité aux français. les sur effectifs des fonctionnaires devra être réduit de manière drastique, cela demandera sans doute plus de 15 à 20 ans. (dans cette hypothèse 100 000 à 120 000 par an pour atteindre les 2 millions) Cette réduction de postes ne pourra se réaliser qu'à deux conditions; 1/ avoir en cible une réorganisation complète de l'état. (moins 2 à 3 millions de fonctionnaires) 2/ avoir mis en place une réelle politique d'accompagnement de nos Entreprises prioritairement PME afin qu'elles soient en mesure sur la même durée de créer les 8 à 10 millions d'emplois privés indispensables aux salariés de ce pays mais aussi et surtout aux nombreux jeunes qui ne pourront demain intégrer la fonction publique. Ce sont ces deux points qui devront constituer l'ossature de tous les programmes de nos postulants au cours des prochaines années, au risque sinon d'être maintenu_ dans les rêves et les incantations. Les Français pourront alors juger ceux qui mentent ou pas.