L’UMP serait, au premier tour, devant un PS talonné par les verts. Avec respectivement 32%, 19% et 16% ces trois formations se détacheraient puisque le front de gauche serait à 8 %, le Modem à 7% et le FN à 6%.
Vous me direz que ce sondage n’intègre pas le formidable grand bon en avant que Martine Aubry vient tout juste de faire prendre au PS en organisant son référendum de jeudi soir. Ce scrutin interne dont la direction du PS, Harlem Désir en tête se glorifie, n’est en fait qu’un cache-misère. Il suffit de constater les taux de participation dans nos grandes villes pour s’interroger sur le niveau d’adhésion des militant(e)s socialistes à l’opération conduite par Solferino. Personnellement je ne suis pas allé voter et pour une fois j’ai la très nette impression d’être majoritaire dans ce Parti.
Dans la perspective des régionales et après ce quasi-flop, il serait grand temps que la direction du PS cesse de singer les autruches. Hier, sur I Télévision, Malek Boutih, qui, à force d’être tricard au PS est au moins doté d’une véritable et rare liberté de parole, s’interrogeait sur la possibilité pour les socialistes de réunir les forces de l’opposition autour de la table, l’ancien responsable de SOS racisme indiquant clairement la possibilité que les Verts puissent conduire dans certaines régions une liste unique avec la perspective de présider, après la victoire, certaines régions. Cette proposition de Malek Boutih mériterait d’être sérieusement explorée, y compris pour ce qui concerne l’Ile-de-France car, à trop s’auto proclamer le pivot de l’opposition, le Parti socialiste pourrait un de ces matins se réveiller centrifugé par une possible alliance de Cohn Bendit…