New York est une des rares villes qui me faisaient un peu peur a priori et je m’y sens déjà comme chez moi. Je considère ce séjour comme un repérage. C’est sûr, je vais revenir ici un mois ou deux. Pourquoi ai-je attendu si longtemps pour réaliser un rêve que je caressais depuis une vingtaine d’années ?
New York, c’est énorme. C’est haut, aussi, comme dirait Gainsbourg. Tous ces quartiers qui cohabitent, ce cosmopolitisme, ces Américains serviables et décomplexés, cette énergie qui vous porte… Je sais, ce sont des clichés, mais c’est incroyablement vrai. J’ai beaucoup voyagé, mais c’est une sensation unique, un grand choc que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. A côté, Paris a l’air d’un village étriqué. Ici, j’ai envie d’écouter Lou Reed, de voir Marylin chantonner sa déclaration d’amour au président, de courir à Central Park avec Woody, de lire Paul Auster au Cafe Reggio chanté par Daho (spéciale dédicace à Olivier ; c'est autrement plus excitant que Le Vieux Mûrier…). Spéciale dédicace aussi à Dominique, mon dentiste tourangeau, qui voue une passion obsessionnelle à Big Apple. Et pour croquer une grosse pomme, Dieu sait s’il faut de bonnes dents !
Je vous laisse, je file au MoMa : j'ai rencard avec Bette… ;)
Photos : Premier contact avec NY, le meilleur cheesecake de la ville chez Junior’s, savouré avec Stéphanie avant qu’elle ne m’entraîne pour une soirée hype dans Greenwich Village (loft d’artistes démesuré, calamars et mojitos dans un café cubain). Le quartier où « j’habite » : le grouillant Times Square, sur Broadway, allumé jour et nuit. Ground Zero, trou béant plus qu’émouvant où une tour phénix renaît de ses cendres…, au sud de Manhattan.