Un excellent article de la Presse Canadienne. En voici un résumé :
Chris Ragan, professeur agrégé du département de science économique de l'Université McGill, le gouvernement devra sous peu procéder à des hausses d'impôts et à des coupes dans les dépenses s'il ne veut pas léguer un grave problème d'endettement à la prochaine génération.
Rappelons que Jim Flaherty, le ministre des Finances, a annoncé dernièrement que la dette pourrait atteindre 56 milliards $ durant l'exercice financier actuel, mais qu'il ramènerait graduellement le déficit à 5 milliards $ d'ici l'année financière 2014-2015. Le ministre s'est abstenu de préciser à quel moment il prévoyait retourner à l'équilibre budgétaire.
M. Ragan a indiqué que la dette du Canada augmentait présentement en raison des programmes mis en place pour stimuler l'économie et combattre la récession, mais que les défis qui devraient être relevés dans le futur, notamment en raison du vieillissement de la population, coûteraient encore plus cher.
Toujours selon la Presse canadienne, Le gouvernement du Canada pourrait bien se retrouver avec une dette aussi importante que celle qu'il avait contractée dans les années 1990 s'il ne prend pas dès maintenant les difficiles décisions nécessaires pour freiner le déficit grandissant, estime l'économiste invité du ministère des Finances.
Mes impressions:
Dans un contexte d'une reprise économique qui s'amorce, Il nous faudra, en tant que société, sérieusement réfléchir et réagir à notre dette publique. Je crois fermement que " l'état providence " et la gratuité de certains services ne pourront être viables à long terme. Gaspillons-nous? Si oui, alors pourquoi ne pas utiliser une approche d'utilisateur/payeur, par exemple? Si nous décidons de garder les mêmes niveaux de dépenses, nous devrons réajuster les revenus, soit par des taxes, impôts ou primes à l'utilisation.
N'oublions pas que le fardeau de la dette, qu'elle soit fédérale, provinciale ou municipale se reflète et se reflètera toujours sur nos taxes et impôts. En regardant mes avis de cotisation, j'en viens à rêver de vivre une situation fiscale aussi enviable que celle de l'Alberta, où la dette n'est qu'un mauvais souvenir du passé...
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