Cela m'a fait penser à ce que l'on entend de plus en plus du côté de la planète football.
Une sorte de guerre larvée entre générations, les anciens estimant que les jeunes ne respectent plus rien.
Il y avait de cela, dans le courroux du collègue.
Au-delà des mots et des décibels, comme un rappel non à l'ordre mais à une sorte de respect.
Il faut dire que régulièrement, le jeune aime dire au pépé d'aller dans sa maison de retraite.
Cela m'a aussi fait penser à une chanson de Souchon, Poulailler's song, dans laquelle le jeune Souchon de l'époque prenait une voix d'ancien pour dire notamment ceci :
Dans les poulaillers d'acajou, Les belles basses-cours à bijoux, On entend la conversation, D'la volaille qui fait l'opinion. Ils disent : "On peut pas être gentils tout le temps. On peut pas aimer tous les gens. Y a une sélection. C'est normal. On lit pas tous le même journal. Mais comprenez-moi : c'est une migraine, Tous ces campeurs sous mes persiennes. Mais comprenez-moi : c'est dur à voir. Quels sont ces gens sur mon plongeoir ?"
Puis, un peu plus loin :
Que font ces jeunes, assis par terre, Habillés comme des traîne-misère. On dirait qu'ils n'aiment pas le travail. Ça nous prépare une belle pagaille. Mais comprenez-moi : c'est inquiétant. Nous vivons des temps décadents. Mais comprenez-moi : le respect se perd Dans les usines de mon grand-père."
C'était en 1977 et en 2009.