Magnette fait cocu ecolo au nucléaire

Publié le 02 octobre 2009 par Mj1729

MAGNETTE FAIT "COCU" ECOLO

AU NUCLÉAIRE

Le ministre du Climat et de l'Energie, Paul Magnette, mène-t-il un sabotage avec le rapport du Gemix ( une diminution de 20% de la consommation d'énergie et 13% d'énergie renouvelable dans notre consommation finale à l'horizon 2020) sur le nucléaire au sein de l'Olivier en faisant d'Ecolo « le parfait cocu magnifique » ?

C'est en tout cas le groupe français GDF-Suez qui mène la danse et se réjouit de la proposition de cet accord global pour qu'il aboutisse dans les plus brefs délais, ce qui laisse sous-entendre que Paul Magnette est bien à la merci du lobby financier pour lequel il travaille d'arrache-pied pour concrétiser la main mise du nucléaire par le groupe français.

D'après la chef de groupe Ecolo-Groen , la fermeture des vieilles centrales reposerait sur le mythe du lobby financier d'Electrabel du prix de l'énergie qui serait revu à la hausse alors que l'énergie est déjà chère en Belgique : « Elle rappelle qu'Electrabel a amorti les centrales en 20 ans et qu'aujourd'hui l'entreprise se fait "de larges bénéfices sur le dos des consommateurs" ».

Que non puisque notre Belgique est  déjà devenue un non-pays au main du lobby financier étranger (maintenir le monopole d'Electrabel, succursale de GDF Suez en envoyant l'argent en France plutôt que chez nous), dirigé par un non-gouvernement réduit à un non-budget !

La trilogie du nucléaire était jouée d'avance, ce n'est plus le gouvernement qui décide dans le pays... !

Rien ne nous étonne dans la prolongation de dix ans des trois plus anciennes centrales nucléaires (Doel 1 et 2 et Tihange 1) de 40 ans d'âge que propose Paul Magnette, le ministre fédéral de l'Energie, il en appel à ne pas les fermer en 2015 (comme le prévoyait la loi Deleuze en 2002, moment où les Ecolos avaient été achetés, cette loi n'était qu'une mascarade politicienne pour répondre à une échéance électorale comme l'écrit à juste titre dans son édito Béatrice Delvaux du Soir, Ecolo est une nouvelle fois déjoué et ne respectera pas ses engagements), mais en contre-partie elle assure une contribution financière des producteurs d'énergie nucléaire pour boucher le trou budgétaire de l'État, c'est ce que l'on nous fait croire.

Le ministre fédéral de l'énergie, Paul Magnette, a la part belle dans l'histoire car s'il faut évidemment penser à l'environnement dans tout cela, bien que le maintien du nucléaire est compatible avec de réelles réductions de C02, supérieures à toute autre production énergétique actuelle, ce qui s'inscrit favorablement dans le sens du calendrier émis contre le réchauffement climatique à trois mois du sommet de Copenhague ; on aurait pu fermer ces trois centrales si de nouvelles installations plus sécurisées et fiables avaient pu voir le jour, mais ce n'est pas le cas faute de possibilité d'investissements (le surcoût des factures d'Electrabel des consommateurs aurait pu servir à la modernisation), pourtant Electrabel devrait les avoir à la hauteur de ses bénéfices, c'est un choix, il a préféré ses actionnaires !

Il y a les risques accrus des centrales par leur état de vieillissement qui demande de toute manière des investissements de maintenance (un coût de 800 millions d'euros) et ne favorise pas les aspects sécuritaires demandés par l'opinion public, ils deviendraient même des cobayes humains en Europe aux dires d'Ecolo, il y a aussi les effets hautement spéculatifs sur le nucléaire pour les actionnaires d'Electrabel-GDF Suez, et en moindre mesure l'aumône profitant à notre Etat (qui n'arrive toujours pas à recevoir les sommes promises de 250 à 500 millions d'euros) .

Le problème des déchets nucléaires qui ne sont toujours pas résolus à l'horizon des générations futures, personne n'en parle.

D'autant que rien n'a été prévu significativement depuis six ans pour gérer cette fermeture des trois centrales nucléaires, pas plus Ecolo ou Agalev ne dispose d'aucun plan bis ou d'alternative crédible au nucléaire et surtout concrète pour assurer l'approvisionnement du pays pour 2015, sinon que de décrire des mesures d'accompagnement dans des investissements massifs dans les énergies renouvelables, dans les  programmes de recherche et de développement ambitieux dans les nouvelles technologies liées à l'efficacité énergétique qui ne seront pas suffisantes pour l'échéance, alors que le taux de croissance annoncé par le FMI pour la Belgique avoisinera le zéro .

Il ne leur reste qu'une chose à faire pour Ecolo, sortir du gouvernement !

Quant à la garantie de sécuriser l'approvisionnement en maintenant un niveau de prix protégeant le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité de nos entreprises, rien n'empêchera de nouvelles hausses futures puisque l'Etat ne dispose d'aucun mécanisme structurel de blocage des prix, sinon que d'accroître la dette avec les primes énergies, non seulement l'entretien des anciennes centrales représentera un coût important, mais le dégagement des nouvelles pistes pour l'énergie renouvelable aussi.