Samedi 3 octobre se déroule le Marathon de Bruxelles. Parmi les milliers de participants figure une ‘locale’. Isabelle Vancampenhout, 40 ans, native de Carcassonne, vie en Belgique depuis près de quinze ans. Professeur des écoles elle s’apprête à disputer son quatrième Marathon de la capitale belge.
Préparer une telle course ne s’improvise pas du jour au lendemain. Programmée chaque début du mois d’octobre, cette course est bien calé selon Isabelle ; ‘Cette date me convient parfaitement car elle me permet de faire l’entrainement indispensable tout au long de l’été. C’est beaucoup de temps consacré avec un entrainement ou deux par jours suivant les kilomètres et de préférence le matin, là où le corps en profite le plus’. Le Marathon n’est pas son unique rendez-vous. ‘ Je commence la saison en mars car il y a une épreuve très prisée ici à Bruxelles, c’est les 20 km qui ont lieu fin mai’ indique t-elle. Sport pratiqué dans sa très grande majorité par des amateurs, Isabelle, reconnait que son métier de professeur lui permet de pouvoir se préparer correctement pour ces épreuves. ‘ J’ai la chance de faire un métier qui me permet de m’entrainer tout l’été, je le reconnais c’est plus facile. Je ne pense pas que je pourrai m’investir autant si je travaillais dans le privé où les horaires sont différentes et où la période de vacances n’est pas aussi longue’.
42.195 km ; telle est la distance à parcourir. Le Marathon fait parti de ces sports où terminer est déjà une immense performance. En plus d’une forme physique qui se doit d’être impeccable, le mental joue un rôle important dans la tété de chacun coureur. Pour sa première participation en octobre 2006, Isabelle Vancampenhout a bouclé le circuit en 3h58. ‘ Il n’y avait plus que le mental qui me permettait d’avancer dans les huit derniers kilomètres’ témoigne t-elle. L’année dernière, elle a amélioré son chrono de seize minutes (3h42) et terminé 25ème femme. Pour cette édition elle vise les 3h30 et entrer dans le top 10 des femmes participantes ‘pour me prouver qu’à 40 ans je suis capable de me prouver à moi-même que je peux mieux faire qu’en 2008’. C’est tout le mal que l’on lui souhaite !