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La deuxième écoute, attentive, suffira à révéler la subtilité des compositions et l’aisance certaine qu’a Fruit Bats à composer des mélodies ("The Hobo Girl" parmi tant d’autres), voire à friser le John Lennon, la pedal steel en plus ("Being On Your Own"). Rien que ça ? Et pourquoi diable deux écoutes ? Car lors de la première tous les élitistes, fascistes musicaux, rockers snobs et autres se diront « Ca y est ! Encore un de ces excentriques roux et barbus sorti de nulle part (lire ici « Illinois » - ndlA), arborant un T-Shirt Best Montana pourri et gavé de Weezer et de Radiohead mais qui opte pour du folk lo-fi par manque de moyens ! » La messe est dite pensez-vous. Que nenni. La période Lo-Fi a bel et bien eu lieu, mais cela remonte au tout début des années 2000, au moment où Eric Johnson, fondateur du groupe, rejoignit les mecs qui avaient opéré avec Califone et, en fin de compte, toute la smala issue de Perishabe Records.