La réponse ne s’est pas faite attendre. Elle est cinglante. Dans La République du Centre du 30 septembre,
Florent Montillot se plaignait de « l’application de [ses] instructions » par la direction publique de la sécurité publique concernant l’expulsion des gens du voyage
installés sur la stade de l’lle-Arrault. Serge Grouard, pour faire bonne figure, a bien essayé de rattraper la bourde. Mais, piqué au vif et solidaire de la Police nationale mise en cause, le
préfet du Loiret, Bernard Fragneau a répliqué vertement dès le lendemain en rappelant que « la police nationale est placée sous l’autorité du préfet et non de l’adjoint au maire, ce qui me
rassure ». Avant de déplorer le manque de compétence du nouveau président du Nouveau Centre et de l’inviter « à faire preuve de responsabilité ». A vouloir trop jouer au shérif,
Florent Montillot finit par se faire taper sur les doigts. « Nous ne sommes pas au pays des cow-boys a d’ailleurs ajouté, lucide, le préfet. Il n’y a pas d’un côté le shérif et
des cow-boys de l’autre ».
Décidément, après la station d’épuration et le grand équipement sportif, cette île Arrault n’est qu’une source d’ennuis pour Serge Grouard.