Secret story 3 – Interview de Jonathan !

Publié le 02 octobre 2009 par Dancarter

Jonathan a accordé une interview au site toutelatélé.
Il revient une énième fois sur son aventure mais surtout sur sa relation avec Daniela.
Il ne referait pas la même erreur de s’engager au bout d’une semaine.
Il revient également sur son rapport de force avec Cindy et sur sa position de leader au sein de la maison.
Il garde la tête sur les épaules et est très content de son parcours et du résultat final.

Jérôme Roulet : Comment vis-tu ces quelques heures depuis ta sortie du jeu ?
Jonathan : Petit à petit, on refait surface. C’est comme si le monde avait changé, alors que nous, on n’a pas changé tant que ça en fait…

Jérôme Roulet : Avant d’intégrer Secret Story, avais-tu suivi les précédentes éditions ?
Jonathan : J’ai dû regarder deux ou trois résumés de la première saison. Je connaissais le concept, le fonctionnement, je savais qu’une voix parlait. Mais ça s’arrêtait là…

Jérôme Roulet : Tu as focalisé l’attention sur toi dans l’émission principalement avec tes relations amoureuses. De Daniela à Sabrina, ce n’est pas un peu du cinéma tout ça ?
Jonathan : Non, je suis vraiment quelqu’un d’entier. Avec Daniela, après une semaine, c’est difficile de parler de relation. On a juste établi une relation de confiance verbale tous les deux quand on est rentré dans la maison. Il en a découlé une relation avec ce que Daniela voyait de moi à la télé, et moi, avec de l’espoir et de l’imaginaire.

Jérôme Roulet : Lors de la confrontation au cours du prime avec Daniela, pourquoi étais-tu autant déstabilisé ?
Jonathan : La relation que j’avais avec Sabrina a laissé de côté plein de questions. Et ces questions m’ont claqué à la tête pendant cette confrontation. En sortant de ce face à face, j’ai dû faire mes choix, en étant sur de ne pas les regretter. C’est pour ça que j’ai fait un break avec Sabrina pour enlever le doute sur ma relation avec Daniela. D’un autre côté, j’avais aussi peur de l’engagement avec Sabrina…

Jérôme Roulet : Comment réagis-tu quand Daniela clame dans la presse « Jonathan, pour moi, c’est une merde » ?
Jonathan : (moqueur) Ah ça c’est magnifique ! Franchement, c’est passé sous mes pieds… comme une vraie merde (rires). Ca ne m’a pas gêné, c’est tombé du bon côté de la chaussure, j’ai marché dessus et continué ma route. Mais ça n’a pas plu à ma famille…

Jérôme Roulet : Malgré tout, as-tu envie d’écouter son single ?
Jonathan : Honnêtement, je n’ai pas entendu son disque. J’ai écouté les échos de plein de personnes différentes autour de moi, et vu que l’avis général est le même, je me suis dit que j’allais attendre de tomber dessus par hasard. Mais je ne vais pas me déplacer pour l’écouter…

Jérôme Roulet : Tu ne diras donc pas que « c’est une merde »…
Jonathan : (rires) Ce serait dommage que je le dise, mais je le pense… (rires)

Jérôme Roulet : Crois-tu vraiment qu’on puisse trouver l’amour dans une émission de télé-réalité ?
Jonathan : (il réfléchit) Je n’ai pas assez de recul, donc je ne sais pas si je peux répondre à cette question aujourd’hui. Maintenant depuis que je suis sorti, cette relation fonctionne toujours aussi bien. Avec Sabrina, on se comprend, on est sur la même longueur d’onde, et surtout j’ai des sentiments vraiment sincères pour elle. On a envie de se donner les moyens pour que notre relation marche.

Jérôme Roulet : Léo, quant à lui, semble avoir assez de recul sur votre relation. Il a déclaré dans Oops ! : « Jonathan n’a pas encore été confronté au monde extérieur. Il ne sait pas que s’il se promène dans la rue, il peut se lever seize meufs ! (…) Honnêtement, je ne pense pas que leur couple puisse durer. » Quelle est ta réaction ?
Jonathan : J’ai bien aimé (rires) Je suis avec Sabrina donc je ne suis pas en train de repérer les opportunités sexuelles que je peux avoir à côté de ça. Si maintenant, il le dit, je pense que Léo m’a bien compris sur certains points. Et c’est clair qu’en sortant d’un jeu comme celui-ci, on a des ouvertures encore plus grandes concernant les relations avec les filles. Mais j’avoue que je ne suis pas du tout focalisé là-dessus.

Jérôme Roulet : Avec Cindy, on a l’impression que tu jouais au chat et à la souris. Comment analyses-tu ta relation avec elle ?
Jonathan : On avait une relation de rapport de forces. Mais dans le fond, elle était positive. On était dans la compétition, nous sommes de gros joueurs tous les deux. On encaissait et on s’envoyait mutuellement pour se renforcer aussi. Je crois que cette relation nous a fait beaucoup grandir.

Jérôme Roulet : Vous avez quand même eu de nombreux clashs…
Jonathan : Au début, je ne voulais pas de rapport de forces dans la relation, mais Cindy, c’est comme ça qu’elle gère les rapports avec les hommes, surtout ceux avec une forte personnalité en face d’elle. Elle a ce besoin d’avoir d’une part l’admiration et d’autre part la compétition. Comme c’est le rapport qu’elle engageait dans la maison, soit j’en prenais plein la gueule sans rien dire, soit je ripostais. Donc, je ne me suis pas laissé écraser.

Jérôme Roulet : Autre femme marquante de ton aventure : Maija. Ne penses-tu pas avoir été responsable de son élimination ?
Jonathan : La responsabilité, on peut la chercher super loin. Si elle n’avait pas accepté sa mission de faire croire qu’elle avait un autre secret (un faux secret, transsexuel, ndlr), je n’aurais jamais craqué. Maija m’a dit qu’elle ne m’en voulait pas.

Jérôme Roulet : Pendant 24 heures, tu as assuré que tu voulais lui céder ta place. Le pensais-tu vraiment ?
Jonathan : A un moment donné, j’étais un peu blasé. Je me sentais mal à l’aise vis-à-vis de Maija là-dessus. Je considérais aussi que j’avais vécu déjà une superbe expérience dans le jeu. Les autres m’ont dit : « On a besoin de toi, pourquoi tu veux partir ? » J’ai réfléchi et je me suis rétracté.

Jérôme Roulet : Dans la maison, tu avais le rôle du grand frère, du médiateur. Le ressentais-tu comme ça au sein du jeu ?
Jonathan : Oui, j’ai toujours une position de médiateur. Cela a été mon intention première, je n’ai jamais cherché à foutre la merde. Ma personnalité a fait que la configuration du jeu s’est faite comme ça, et c’était vraiment très fatiguant et difficile à gérer d’être en premier plan de tous les conflits.

Jérôme Roulet : En finale, toi le winner, tu as été devancée par Émilie. Sur quoi remets-tu cet échec ?
Jonathan : Je ne l’ai pas vu comme un échec. Je pense qu’Émilie est très populaire, et les gens qui votent ont peut-être plus de facilité à s’identifier à elle qu’à moi. Après, il y a eu aussi mes histoires de cœur, le public a peut-être pris un parti. Mais c’est un jugement, donc je n’en sais rien. Et ça n’a guère d’importance pour moi.

Jérôme Roulet : A quoi pensais-tu lorsque tu t’es retrouvé sur le plateau en finale et qu’il ne restait plus que toi en lice avec Émilie ?
Jonathan : Je ne pensais pas, j’étais bloqué sur le prompteur, je ne sais pas pourquoi (rires). Mais j’étais content, car à ce moment-là, dans tous les cas, j’avais gagné. J’étais le dernier mec, et j’ai pu ressortir de cette maison avec une bonne image, sans manquer de respect vis-à-vis des gens où j’ai montré que mes intentions étaient bonnes. Dans le fond, je vois ça comme une victoire.

Jérôme Roulet : Que changerais-tu dans ton aventure Secret Story ?
Jonathan : La relation, après une semaine de jeu, est quasi impossible à gérer jusqu’à la fin, donc je ne me serais pas engagé. Pour tout le reste, je referais pareil, car j’ai appris et j’ai été entier.

Jérôme Roulet : Quels sont très projets maintenant ?
Jonathan : Je veux prendre du recul, et construire quelque chose de sérieux. Je ne suis pas dans l’optique de faire de la sur-médiatisation. J’ai quelques petits rêves. Si demain, j’ai un petit rôle qui se présente, je serais super heureux. Je suis emballé à fond. Je garde les pieds sur terre, et je dois me donner les moyens. J’ai une cagnotte derrière moi qui me permet de me voir venir. Je vais m’arracher tous les jours pour faire en sorte que les rêves que j’ai, qui me paraissent encore très loin, se rapprochent de manière concrète.

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