Cela fait deux jours qu’Elie Arié se défoule - d’une maière aussi suffisante que méprisante - sur l’article que j’ai consacré aux peintres de la Place du Tertre. Il conteste mes calculs. J’entends démontrer ici qu’ils sont justes. Et j’ajouterais pour faire bonne mesure qu’Elie est un «troll» de première bourre – il a réussi à «pourrir» le groupe Désirs d’Avenir sur Le Post en septembre 2008 avant que je ne parte en vacances dans l’Hérault.
Pourquoi intervenait-il dans ce groupe alors que visiblement il n’avait rien du tout en commun avec ses participants : d’après ce que je sais, il serait plutôt chévènementiste. Mystère et boule de gomme.
Si encore ses interventions avaient contribué à faire avancer la discussion… «L’ennui naquit de l’uniformité» dit à juste raison Pascal dans ses «Pensées» et il n’y a guère plus stérilisant qu’une «pensée unique». Même pas : chacun de ses articles constituait une démolition en règle de Ségolène Royal et des arguments avancés par les membres du groupe.
Dieu sait pourtant que je n’ai rien d’une «ségolâtre» et que je n’ai jamais abdiqué mon «temps de cerveau disponible» en faveur de quiconque, d’un parti ou d’une idéologie. Quitte à me tromper, ce qui m’arrive évidemment, je préfère que ce soit seule et non dans une démarche moutonnière ou psittaciste. Je hais les troupeaux !
Pour en revenir aux chiffres que j’avançais, comme je n’ai nulle prétention à la science infuse, surtout en matière économique - je me méfie comme la peste des estimations «à la louche» - et sachant depuis belle heurette qu’il existe des tables et même des calculettes pour convertir les francs et les euros «actuels» en francs ou euros «constants», c’est à dire tenant compte de l’inflation, j’utilise la calculette du site «Inflation en France» (il faut aller tout en bas de la page…).
Or, celle-ci donne bien 500 euros d’aujourd’hui pour 500 francs de 1970… Je leur fais évidemment bien plus confiance qu’à Elie Arié ! Il se fourre digito in oculum jusqu’à l’épaule en prétendant me donner une leçon… En aucun cas 300 francs de 1970 ne peuvent équivaloir à 45,73 euros. C’est donc moi qui suis en capacité de lui flanquer un zéro plus que pointé, assorti du bonnet d’âne.
Il a le toupet d’écrire «encore de l’arithmétique»…
Ben oui, quoi ! Quand on s’intéresse à l’économie, mieux vaut parler chiffres sinon les démonstrations relèvent du Café du Commerce. Et pourtant, Dieu sait que je ne suis pas matheuse pour deux sous – c’est le cas de le dire ! – et que j’ai sué sang et eau à l’occasion de plusieurs cours d’éco, d’autant que j’eus à une certaine époque un prof qui, visiblement, était un prof de maths refoulé…
Je ne saurais dire «d’où il parle» mais sûrement pas de la Planète pauvre où j’ai pris pension depuis plus de 20 ans. Ne lui en déplaise : les chiffres sont têtus et les grandes idées ne se mangent ni en salade ni autrement. Les caissières du Franprix, de Carrefour ou d’ailleurs non plus que les commerçants du marché de Montmorency ne se font pas payer “en idées” lorsque j’y fais mes courses…