Il pourrait s’agir d’un remake de la fusion Banque Populaire – Caisse d’Epargne avec cette fois ci dans le rôle de François Pérol : Henri Proglio.
L’ex PDG de Véolia s’en va vers EDF, nommé là par Sarkozy… mais garderait tout de même un pied dans sa première entreprise héritière de la Générale des Eaux. Un nouveau PDG à la tête d’un groupe énergétique qui demande vision, stratégie, indépendance … on en est loin.
Proche du président (de la république), Proglio pourrait être l’instrument d’un rapprochement inutile entre l’entreprise privée de gestion de l’eau et le fournisseur d’électricité, qui viserait à constituer une nouvelle concentration de l’économie française entre les mains de quelques uns.
L’histoire sent également le déjà vu : GDF-Suez, où l’emploi et le service public perdirent beaucoup.
Aujourd’hui, c’est l’avenir et la sécurité de la production et de l’approvisionnement énergétique qui seront en cause.
Le Parti socialiste – par la voix de Guillaume Bachelay et Aurélie Filipetti - demande au président de la République et au nouveau président d’EDF de déployer enfin une politique industrielle dans le domaine énergétique qui garantisse la pérennité des entreprises, la sécurité des installations et des opérations, la viabilité des missions de service public.
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