Le groupe composé de Annlouice Loegdlund (Voix), Daniel Håkansson (Guitare – Voix), Pontus Mantefors (Guitare), Anders Johansson (Basse), Johannes Bergion (Violoncelle) et Andreas Halvardsson (Batterie) offre donc un son métal très original en partie de part ses influences mais surtout à cause du chant lyrique féminin, qui est en outre parfaitement interprété. Parfois puissante, la voix de Annlouice Loegdlund sait aussi se faire cristalline voire très légère.
Ce premier album original, surprenant et accrocheur est une très agréable découverte. N’étant pas à la base fan absolu de métal, je me surprends à écouter ce disque avec plaisir. En plus, il est en téléchargement libre ici, si l’expérience vous tente.
Tracklist:
Act 1 – 1. Balrog Boogie – 2. Heroines – 3. Poetic Pitbull Revolutions – 4. Rag Doll Physics – 5. D’Angelo – 6. Velvet Embracer
Act 2 – 7. Gunpowder Chant – 8. Infralove – 9. Wedding March for A Bullet – 10. Qualms of Conscience – 11. Zodiac Virtues – 12. Porcelain Judas – 13. Pink Noise Waltz
Fait étonnant, il y a même une légende autour de ce groupe :
« Tout commença en l’an 1501 en Suède où, dit-on, sévît un orchestre comme nul autre pareil. Sa musique était si attractive et ses prestations si puissantes qu’il avait su conquérir le cœur et la raison de la population toute entière. Il devînt alors une source d’évasion et d’alternative face à la dure réalité quotidienne engendrée par le dictat de l’église et de la royauté.
Mais conscient que son pouvoir sur les masses s’amenuisait de jour en jour, l’église se servit de l’orchestre comme d’un bouc-émissaire, arguant que l’utilisation de tritons dans leur musique et que leur vie de débauche étaient la marque du diable. Dès lors, s’ensuivît une impitoyable chasse à l’homme qui condamna l’orchestre à la clandestinité totale.
Mais un jour, las et fatigués de leur vie de fugitifs, les six musiciens du groupe finirent par se livrer en annonçant officiellement leur dernière représentation en public. Toutefois, avant cet ultime adieu, ils scellèrent un pacte dans lequel ils chargèrent leurs descendants de reformer le groupe 500 ans plus tard, afin de continuer leur travail de provocation et de propagande musicale. Arrêtés à la fin de leur grand final, les six musiciens furent immédiatement condamnés à mort puis pendus…
Il fallut alors attendre l’an 2003, à Stockholm, pour que 2 descendants de l’orchestre se rencontrent par hasard dans un magasin de disques. Au gré de leurs discussions, ils décidèrent de reformer l’orchestre ; et après seulement trois mois, ils réussirent à retrouver les quatre autres descendants.
Les partitions d’origines ayant malheureusement toutes été brûlées par l’église, il ne subsistait plus aucune trace de la musique d’origine. Mais après moult discussions, ils convinrent que leur musique devait sonner comme une version moderne de ce qu’était le vieil orchestre. A cet instant, ils se baptisèrent le Diablo Swing Orchestra et furent déterminés à honorer le legs de leurs ancêtres… »