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Tous les chiffres du Budget 2010 Après 8,2% en 2009 nous dépasserons 8,5% du PIB. en 2010 . Ce chiffre ne semble pas catastrophique moins de 10% mais il ne tient pas compte de la réalité comme le font tous les gouvernements depuis 1982. Ce déficit ne s'applique pas au PIB mais doit être comparé au niveau des recettes que collectent les impôts. En effet le budget total ne l'état ne dépasse pas 350 milliards d'euros sur un PIB lui qui frise les 1700 milliards d'euros. Ce ne sont donc pas 8,5% de déficit qu'il faut prendre en compte mais 150 milliards sur 350, soit : Plus de 40% de Déficit annuel réel de l'état. Il convient également d'ajouter les dépenses fixes de notre sécurité sociale dont le total des dépenses annuelles représente plus de 130% du seul budget de l'état soit encore 420 milliards d'euros. (impôts représentés par nos cotisations diverses patronales et salariales) Budget en déséquilibre permanent (le trou de la sécurité sociale) qui dépassera 20 milliards en 2009, pour atteindre 30 milliards en 2010 et plus de 45 milliards en 2011 selon la cour des comptes. D'où proviennent ces déficits? 150 milliards Tout d'abord le remboursement de la dette, qui dépassera en fin d'année 1500 milliards d'euros. à 3,25% le montant annuel est donc de près de 50 milliards d'euros. 2010 marquera sans doute une date historique, pour la première fois le montant du remboursement de la dette dépassera le total de l'impôt sur le revenu en FRANCE. Le remboursement des déficits de la sécurité sociale géré au passage par la CFDT et le MEDEF. soit 30 milliards (mais plus de 45 milliards en 2011) Le plan de relance mis en place pour éviter aux entreprises de faire faillite en maintenant ainsi les emplois. (particulièrement vrai dans l'industrie automobile (750 000 emplois directs mais 2,5 millions d'emplois indirects) la disparition de la prime à la casse, 700€ au 1° janvier et 500€ au i° juillet entraînera une baisse des ventes de plus de 15% fin 2010 soit en toute logique un volume de licenciements au moins égal à 10% des effectifs actuels soit 300 000 chômeurs supplémentaires dans cette industrie. La baisse d'activité au sein des entreprises, moins 20% dans le BTP, 20,2% pour être précis, moins 30 à 40% dans certains secteurs industriels, moins 25% dans les transports, la SNCF annonce elle même plus d'un milliard et demi de perte en 2009, dont 600 millions pour le seul frêt. La mise en faillite de 37% d'entreprises en plus qu'il y a un an alors que 2010 sera inévitablement pire avec tous les plans sociaux déjà annoncés) La baisse de plus de 6% du courrier de la poste avec l'utilisation de plus en plus fréquente d'internet et pire encore avec la fin du dernier monopole début 2011 Les pertes de marchés de 10 à 15% chaque année de France télécom avec la concurrence de BOUYGUES Tel, SFR et autres, moins chers et SURTOUT plus fiables. Baisse d'activité qui se traduit en 2009 par un manque à gagner de plus de 53 milliards d'euros sur l'impôt des sociétés. Un volume excessif de 6 millions de fonctionnaires (deux millions de plus qu'en 1981) que l'état ne peut plus payer depuis le budget 1983 sans faire appel au déficit. le choix jusqu'en 2007 consistait à choisir entre payer les intérêts de la dette ou payer les rémunérations des fonctionnaires. le déficit structurel étant alors de 45 milliards d'euros. Un budget qui se comprend en acceptant de prendre en compte le réel. Seules les entreprises peuvent et doivent créer les emplois qui garantissent le pouvoir d'achat des Français. c'est la raison pour la quelle tout ce budget leur semble favorable au détriment cependant des ménages. Chacun peut comprendre que l'état ne peut plus comme il l'avait fait en 1983 recruter 2 millions de fonctionnaires supplémentaires et mettre à la retraite 3 millions de salariés en abaissant l'âge de la retraite de 65 ans à 60 ans. Ces mesures très appréciées des Français ont eu un coût, à savoir un déficit structurel de plus de 45 milliards d'euros par an depuis 1983. (cause de la constitution de la dette) Certains mettront en avant l'impact du bouclier fiscal, mais son aménagement ne rapporterait à l'état que moins de 2 milliards d'euros et entraînerait alors le départ des futurs chefs d'entreprises des PME qui seules seront de nature dans les prochaines années de créer les emplois indélocalisables dont a impérativement besoin la FRANCE. Certes il existe des pistes réelles en ce qui concerne les niches fiscales, mais personne n'invoque l'ânerie effectuée en 1983 par un grand ministre des finances qui a consisté à ouvrir le capital de nos quelques grandes entreprises dont celles du CAC 40. moins de 2000 entreprises en France comptent plus de 500 salariés. Ces entreprises sont aujourd'hui sous contrôle de fonds de pensions étrangers (US en particulier) les Sièges sociaux ont été délocalisés dans des pays où l'impôt sur les sociétés est souvent inférieur à 10% alors qu'en FRANCE il dépasse 30%. ces délocalisation des sièges sociaux font perdre plusieurs dizaines de milliards d'euros au fisc du pays. Un grand merci au grand argentier du pays qui a pris cette mesure du temps du plombier de BERCY. liens: expansion: http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/le-budget-2010-taille-pour-les-entreprises_201833.html?XTOR=EPR-175 Le FIGARO Ministères gagnants et perdants http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/09/30/04016-20090930ARTFIG00663-budget-2010-les-ministeres-gagnants-et-perdants-.php La dette publique: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/09/30/04016-20090930ARTFIG00692-la-dette-publique-de-la-france-est-elle-soutenable-.php Nouvelobs: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/20090930.OBS3039/tous_les_chiffres_du_budget_2010.html