Comme la chanson de Bob Dylan, « The times they are changing » , le monde et les temps changent. Eh oui, l'ancien président de la CSN (Confédération des syndicats nationaux) Gérald Larose affirme que : « Si on me le payait, j'irais! Et si j'avais une notoriété planétaire, j'en profiterais planétairement pour promouvoir mes projets! “Un fou dans une poche” dirait ma mère, si je faisais le contraire! Depuis hier, Guy Laliberté est en orbite. Il joue cette carte comme il a joué toutes les autres : vision, créativité, solidarité, audace, plaisir et résultats. Il joue un coup d'avance! 35 millions qui en valent 350. Sur un enjeu qui, d'ici peu, supplantera tous les autres. »
Comme Monsieur Larose le dit, « Pas d'eau, pas de vie. Pénurie d'eau, guerre pour la contrôler. L'eau est centrale au projet humain. Une lame de fond du mouvement social doit se lever pour en faire un enjeu majeur de société. Guy Laliberté entend y participer. Avec le génie et les moyens qui sont les siens. Ça nous change des “cravates”! » Source Branchez-vous
Eh bien monsieur Larose avec tout le respect que je vous dois, permettez-moi d'avoir un autre point de vue sur le « trip » spatial. Si on me donnait 35 millions, je me permettrais d'envoyer quelques millions de dollars dans la bande de Gaza pour refaire le système d’aqueduc. Le gouvernement canadien prévoit envoyer 4 millions de dollars pour aider les gazaouis alors, je ferais le même don et avec 8 millions peut-être que j’aiderais à soulager partiellement une partie du peuple palestinien. Avec les 31 millions qui restent, je trouverais bien un moyen de soulager d’autres peuples qui n’a pas accès à l’eau.
Tout est question de conscience. Conscience que l’eau est bien plus précieuse que le pétrole et dont beaucoup de personnes dans le monde en ont besoin tout de suite et non dans 5 ans. Alors, entre un « trip » dans l'espace ou voir les gazaouis boire de l'eau potable dans 6 mois, je préfère voir les gazaouis boire.