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P21 J'ai déjà eu par le passé l'occasion d'évoquer les bénévoles du sport français. Mais comme ça commence à dater et que c'était sur l'ancien blog (toujours en lien colonne de gauche), je me permets d'y revenir.

Vous n'êtes pas sans savoir que je suis dirigeant du Football Féminin d'Issy-les-Moulineaux, club où j'entraîne également les gardiennes de but. Etant professionnellement immergé quotidiennement dans le sport de haut niveau, j'ai toujours pensé qu'il était souhaitable de garder le contact avec l'autre extrémité à savoir le sport dit "de base". Indispensable pour se rendre compte de la réalité et surtout de la difficulté de la tache quand il s'agit d'animer le sport en France. Quelle que soit la discipline, les problèmes et les contraintes sont toujours les mêmes. L'énergie nécessaire pour faire tourner un club est incommensurable. Des kilomètres et des kilomètres, des coups de téléphone à faire exploser le plus costaud des forfaits, des heures voire des journées à remplir la paperasse, à régler les problèmes, à chercher des sponsors, à décrocher des subventions, à laver les maillots, à dénicher de bons éducateurs ou de nouveaux dirigeants, à trouver des licenciés, à négocier des créneaux horaires sur les terrains, dans des piscines ou encore dans des gymnases. Sans compter qu'entre clubs ou associations, la lutte est âpre, sans scrupule et même parfois sans merci.

Et pourtant, il y a toujours "des gens" pour la ramener, pour penser que prendre une licence octroie des droits mais qui oublient les devoirs que cela engendre aussi. Des gens qui se prennent pour des stars, des gens qui ont retiré le mot "merci" de leur vocabulaire. Des gens qui se permettent de critiquer des bénévoles qui consacrent du temps, parfois de l'argent, pour que ces mêmes "gens" puissent se faire plaisir et pour certain(e)s "briller". On pleure pour un survêt ou un tee-shirt, on insulte le dirigeant qui consacre tous ces week-ends à arbitrer, bref on confond le club de la ville ou du quartier avec le Real Madrid ou Chelsea ! Le sport n'échappe hélas pas à l'égoïsme de cette société où beaucoup de monde essaie de profiter des autres.

Heureusement, il y aura toujours des bénévoles pour entretenir la passion des autres et pour consacrer une partie de leur vie au plaisir des autres. Il y aura toujours aussi des parents pour emmener les gosses (et pas seulement les leurs) taper dans une balle ou courir autour d'une piste. Il y aura toujours des dirigeants qui ne compteront pas leurs heures pour faire tourner les clubs et associations. Merci à eux tous.

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Il y a longtemps que je ne vous ai pas parlé de badminton. Notez tout de suite dans votre petit agenda, que vous devrez impérativement être à Coubertin, à Paris, du 30 octobre au 4 novembre. Les meilleurs joueurs de la planète seront en effet présents pour les Internationaux de France, compétition estampillée Super Series (les 12 plus grands tournois du monde). C'est la première fois que la France organise un tournoi de ce niveau. Alors Coubertin doit être plein à craquer comme l'était la Halle Carpentier les années précédentes pour un tournoi moins bien côté. Les Bleus auront besoin d'encouragements. Hongyan Pi, notre n°1 nationale et n°6 planétaire (ex n°2), sera bien entendu présente tout comme les meilleurs Chinois, dont Lin Dan, le n°1 mondial, double champion du monde, Zhang Ning et Xie Xingfang (n°1 et 2 mondiales) etc etc... Pour info au cas où vous ne seriez pas spécialiste de bad, sachez qu'en simple hommes (5 Chinois dans le top 6 mondial), Simon Maunoury (n°54), Erwin Kehlhoffner (n°58) et Brice Leverdez (n°68) sont les meilleurs tricolores et sont actuellement plutôt en pleine ascension. Chez les femmes (4 Chinoises aux 4 premières places), c'est un peu le désert derrière la jolie Hongyan. Seule Weny Rahmawati se défend à la 56e place. Du côté des doubles, Popov-Stoyanov, notre meilleure paire masculine, est 37e mais plutôt sur le déclin. En revanche, chez les femmes, Elodie Eymard et Weny Rahmawati, 22e, progressent et peuvent rêver des Jeux tout comme le mixte Eymard-Stoyanov, n°18 mondial. Bref, si vous n'avez jamais vu de bad de haut niveau, ne manquez pas ça !!! Je sais que certain(e)s spécialistes de bad viennent sur ce blog, alors ne vous gênez pas pour "vendre" votre sport ;)

Toutes les infos sur www.superseries.fr

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Une fois n'est pas coutume, un peu de pub pour un livre des éditions L'Equipe qui sort cette semaine : Coupe de France, la folle épopée. Ce n'est pas parce que je fais partie de ses auteurs ou que c'est le Stade de Reims qui illustre la couverture, mais très sincèrement, si vous aimez le foot et les belles histoires, le bouquin retraçant l'histoire de la Coupe de France est une petite merveille. Il a failli me rendre fou au moment des recherches historiques (franchement c'était un boulot de dingue), mais ça valait le coup de passer plusieurs journées enfermé à la bibliothèque nationale à se ruiner les yeux sur des microfilms. On y trouve des tonnes d'anecdotes, tous les vainqueurs, toutes les stats imaginables et surtout des photos géniales qui nous permettent de replonger dans le passé du foot. Avec forcément un peu de nostalgie Bon, par contre c'est pas donné : 39,90 euros. Mais il y a quand même près de 450 pages et ça fera un beau cadeau pour noël.

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Côté ciné pas mal de déceptions ces dernières semaines (s'il n'y avait qu'en ciné...). Gros gros ennui pour "L'assassinat de Jessee James par le lâche Robert Ford", le western avec Brad Pitt. ça dure 2h40 mais ça donne l'impression d'en faire beaucoup plus... J'ai été tenté de faire comme pas mal de gens dans la salle, à savoir me casser avant la fin... J'ai résisté mais que ce fut dur. Déception aussi pour "Ennemi intime". A gros renfort de scènes dures (napalm, tortures), on veut nous faire passer le message que "la guerre c'est pas bien". Quel scoop ! Un film de "guerre" qui n'a rien d'original avec les grosses ficelles habituelles (l'idéaliste et "innocent" qui débarque dans un monde sans pitié, le vieux tortionnaire, le mec désabusé etc). Finalement, les seuls moments agréables au ciné ces dernières semaines se résument à quelques comédies romantiques (on sait qu'à la fin le monsieur et la madame vont finir ensemble mais on s'en fout) comme "Le goût de la vie" avec la merveilleuse Catherine Zeta Jones (heureux Michael Douglas), ou encore dans un autre genre "Un coeur invaincu" avec la belle et convaincante Angelina Jolie.

Pour finir en beauté, un très bon moment avec le concert de Rose, lundi soir à La Cigale. Même si j'aime bien son album, je craignais un peu le live car ses chansons donnent plus envie de se tirer une balle dans la tronche que de sauter au plafond... Mais les orchestrations parfois très "rock" donnent vraiment une grosse pêche à ce concert. La demoiselle est craquante, drôle et finalement pleine de vie. Avec en plus une très bonne première partie signée par un dénommé Bensé, la soirée fut vraiment très agréable... Merci Mamz'elle...

Deux petites vidéos de la demoiselle. Une du concert de lundi trouvée sur dailymotion (c'est pas moi qui chante à la fin) et son titre phare Ciao bella enregistré sur un autre concert.

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