TABLE RONDE BUSINESS MODELS DES MEDIAS DIGITALISES : MODELES GRATUITS, PAYANTS OU MIXTES… COMMENT LES MEDIAS PEUVENT MONETISER LEUR OFFRE DE CONTENU
Pierre La Carbona, consultant Mobile TV User Interface & iPhone pour Solucom définit le digital native comme empreint de la culture de la gratuité et à l'aise avec les technologies web.
Comment l'amener à sortir son portefeuille et à payer est le casse-tête de toutes les entreprises web. Trouver un business model qui permette de survivre sur internet est tout un art. Les différents intervenants nous ont proposé leurs pistes.
Pierre la Carbona distingue deux types d'acteurs producteurs de contenu :
- les médias hyper-pertinents qui se spécialisent dans une niche ;
- les méga-médias agrégateurs qui fournissent du contenu générique.
On voit apparaître des partenariats entre ces deux acteurs.
Pour Philippe Baumard, chaire IRSN de l’Ecole Polytechnique, l'utilisateur est le dindon de la farce : il apporte le contenu et son réseau social. C'est lui le créateur de valeur pourtant c'est lui qui doit payer ! Dans le futur, l'utilisateur pourra monétiser son réseau et ses contenus. Les contenus vont donc gagner en valeur. Son conseil : protégez vos contenus !
« Marre de la gratuité, tout bon contenu mérite salaire ! » Marc-Philippe Dubreuil, Ad&So; Consulting prévoit la multiplication des correspondants rétribués pour la presse en ligne.
La pub est en crise sur le net : trouver de nouveaux business models est impératif pour survivre défend Delphine Rolland, France Télévisions Publicité. L'internaute est prêt à payer, pour cela elle préconise un business model basé sur un contenu original et une protection des contenus.
Le club 300 d'Allocine regroupe les 300 internautes qui sont les plus grands contributeurs du site. Le privilège des membres : gagner des avant-premières. Chouchouter sa communauté permet de générer beaucoup de bouche à oreille et donc de générer du buzz.
L’AEPHR a développé un portail de presse régionale qui transpose les journaux régionaux sur le web. Ils ont privilégié la publicité locale qui se vend plus chère car elle est plus ciblée. Pour Luména Duluc, le local est l'avenir.
Cyril Bedel, NeoWebia définit un bon business model comme reposant sur le triptyque : - innovation ; - excellence technologique ; - maîtrise des coûts.
Enfin il prend l'exemple d'Amazon qui fait une revue économique de son business model tous les 3 mois. La clé du succès : adapter son business model et être réactif.
Maintenant vous êtes prévenus !
Pour accéder au programme complet de PARIS 2.0 :