«Je n’ai rien de mal à dire de l’organisation et je ne défilerai pas ici la ou les raisons qui m’ont poussé à prendre ma décision. Il y a plein de facteurs qui ont contribué au fait que je sois un Leafs aujourd’hui. Je ne suis pas parti sur un coup de tête ou simplement parce qu’on m’offrait plus d’argent ici. (5ans/22.5 M$). C’est une décision qui s’est préparée au cours des derniers mois».
«Ne me faites pas dire que choses que je ne dis pas. J’ai assumé mon rôle du mieux que j’ai pu et avec tout le sérieux et le respect que je devais aux journalistes et aux partisans. Je crois que j’étais toujours là dans les bons et les moins bons moments. Et encore, ce n’est pas un point précis, mais un ensemble qui m’a poussé à prendre ma décision. Je compte encore de très bons amis dans le vestiaire et à Montréal. Et le Canadien a été dans le coup jusqu’à la dernière minutes. Mais j’ai finalement décidé d’accepter l’offre des Leafs. C’est comme ça et on doit maintenant tous regarder en avant au lieu de rebrasser des histoires de l’an dernier.»
«Je suis arrivé ici avec l’intention de faire bonne impression et de gagner le respect de mes coéquipiers et des partisans. Je serai le même joueur qu’à Montréal. Je vais me donner à fond pour la cause de l’équipe. Et ce qui me plait le plus, c’est que je retrouve, à Toronto, la même passion pour le hockey et pour l’équipe, que celle qui règne à Montréal pour le Canadien. Et l’attention médiatique est aussi soutenue ici qu’à Montréal. Ça n’a donc rien à voir avec votre présence, vous les méchants médias». (rires)
«Je suis content que ces retrouvailles se déroulent dans le cadre du premier match et qu’il soit présenté ici. Ça me permet d’avoir toute mon attention sur la partie et non sur le Canadien. Quant à mon retour à Montréal, je sais que ce sera difficile et que les partisans seront sans doute sur mon dos. Mais on vivra ça en temps et lieu.»
«Je ne m’attends à rien. Et je ferai face à qui viendra me voir. Mais bien honnêtement, les deux points à l’enjeu sont bien plus importants à mes yeux que Georges (Laraque) et les autres gars qui chercheront peut-être à jouer avec mes émotions.»