De toutes les marinières que nos proposent les créateurs (exception faite des grands couturiers comme Lanvin), celles que je préfèrent sont les agnès b.
Preuve en est, celles qui ont bravé les années, malgré les mauvais traitements parfois infligés , depuis 1989.
Je les ai aimées, choyées, portées, souvent accompagnées du cardigan à pressions (13 ou 14 selon les saisons qui passent) sans jamais me lasser. Ces mariniéres, je les ai choisies à petites ou larges rayures.
Outre les coloris délavés de ces reliques du passé, j'avais choisi: la bleu ciel et blanche à petites rayures (un grand classique), la bleu marine et blanche à larges rayures, la bleu lavande et blanche à larges rayures (je la regrette toujours), la rouge et verte à larges rayures.
Quant au cardigan (crée en 1979. Deux ans aprés la mariniére), j'ai été plus " raisonnable " : trois seulement (celui que l'on entrevoit sur l'un des polaroïds, un marine, un noir à l'encolure écru et dont les pressions du haut et du bas étaient frappés du fameux " b. " ).
crédit photo : agnés b. Si je me suis limitée dans le nombre de cardigan, c'est que je convoitais LE cardigan pression en cuir ( en agneau plongé). Hélàs, je puisais dans mon bas de laine pour d'autres frivolités. Qu'ai-je donc acheté au lieu de cette piéce incontournable ? Remords... Il faut que je répare cette tragique erreur. Je ne veux pas atteindre mes quarante ans avec le sentiment d'avoir " rater ma vie ". En attendant résisterais-je contre cette pulsion quasi-irrépresible d'acheter une nouvelle mariniére agnés b ? crédit photo : agnés b. Comment résister devant un assortiment de mariniéres ? I.M.P.OS.S.I.B.L.E. Son succés et l'engouement qu'elle a suscité le prouvent. La mariniére est un basique, proposée à chaque collection avec de nouvelles déclinaisons (couleur, épaisseur des rayures, longueur des manches). Sinon que serait une boutique agnés b. sans mariniéres ? Et sans cardigans à pressions, aussi.